La campagne électorale pour le compte de la présidentielle qui s’est ouverte le vendredi 11 août dernier a vu l’ensemble des candidats à cette joute investir progressivement l’espace politique national. Alexandre Barro Chambrier, pour sa part a décidé de commencer ses opérations de charme par la ville de Mouila dans la Ngounié, avant d’enchaîner un jour après, avec celle de Tchibanga, dans la Nyanga, le lundi 14 août 2023 écoulé. Dans ces deux villes, la mobilisation et la liesse étaient au rendez-vous.
C’est avec beaucoup d’aisance qu’Alexandre Barro Chambrier, candidat à la présidentielle du 26 août prochain, à entamé ses opérations de séduction électorale par la ville de Mouila. Et ce, pour au moins trois raisons. D’abord, celui qui se présente comme le candidat de tous les gabonais, a au fil de ses nombreux séjours dans cette localités, tissé des liens étroits, un pacte de confiance peut-on dire, avec les populations riveraines. On se souvient encore de son dernier passage dans le chef-lieu de la Ngounié et de la forte mobilisation qui avait accompagné son meeting à la place des fêtes de cette ville. Il avait d’ailleurs damé le pion à un natif de cette ville, qui est lui aussi candidat à l’élection présidentielle à venir.
La deuxième raison qui a contribué à la réussite de cette entrée en scène peut être aussi le ralliement à sa candidature de Bertrand Zibi Abeghe. En effet, alors que sa candidature avait suscité beaucoup d’espoir auprès de ses partisans ici au Gabon et à travers la diaspora, l’ancien député de Minvoul, candidat déclaré à la magistrature suprême, qui s’était retiré pour se mettre au service d’une candidature consensuelle de l’opposition gabonaise a finalement fait le choix de soutenir celle d’Alexandre Barro Chambrier, devenant par la même occasion le directeur de campagne de ce dernier.
Enfin, il faut dire qu’après avoir sillonné l’ensemble du territoire national pendant près de trois ans, écoutant avec intérêt et recueillant au passage les attentes et les aspirations profondes des populations locales, Barro Chambrier, apparait pour de très nombreux gabonais comme le principal challenger du président sortant. Mieux, ils pensent que c’est lui qui doit porter le flambeau de tout le peuple du changement en devenant le candidat consensuel de l’opposition gabonaise.
Ce dévolu jeté sur lui par une frange importante de la population de notre pays peut s’expliquer aussi par le profil qu’il présente. Fils de Marcel Eloi Rahandi Chambrier, homme d’État et premier docteur en médecine du Gabon, ainsi qu’arrière-petit-fils du roi Denis (Antchuwè Kowè Rapontchombò), Alexandre Barro Chambrier est un homme politique gabonais né le 25 août 1958, profondément engagé pour son pays. Après avoir achevé ses études universitaires en sciences économiques et politiques, il entame sa carrière politique en tant que conseiller du Premier Ministre au Gabon. Par la suite, il occupe plusieurs postes politiques et stratégiques qui ont contribué à forger son expérience en économie et à renforcer sa connaissance du pays. En 1994, il entame sa carrière à l’échelle internationale en rejoignant le Fonds monétaire international (FMI) à Washington DC. Il y gravit rapidement les échelons, d’abord en tant qu’administrateur suppléant (1994-1998), puis en tant qu’administrateur (1998-2002).