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Élections législatives et locales à 2025 à Ntoum : Panique inquiétante chez la pédégiste Camélia Ntoutoume Leclercq

Les candidats PDG, sous la houlette de leur porte étandard, l’ex Sylvia-Ngounda, Camélia Ntoutoume Leclercq dénoncent une « manipulation orchestrée » et appellent à la fermeté de l’État. Faux réplique leurs adversaires qui persistent et signent en affirmant que le PDG est bien à l’origine du désordre qui a émaillé le déroulement des scrutins des élections législatives et locales à Ntoum le samedi 27 septembre 2025 dernier où le vote a finalement été annulé. La ministre d’Etat va-t-elle au devant des bricoles ?…

C’est une Camélia Ntoutoume Leclercq pas sûre d’elle qui fait actuellement les choux gras des réseaux sociaux, alimentant la controverse suite aux événements malheureux de Ntoum. Suite à son point de presse du lundi 29 septembre dernier, nombreux de ses partisans sont venus à son secours, dont l’artiste international Hilarion Nguema. Mission, il faut sauver la soldate PDG Camélia Ntoutoume Leclercq. Même la presse s’y est engouffrée. En effet, des articles même père, même mère font aujourd’hui le tour des rédactions. Les confrères, certainement bien dopé, ne prennent même pas la peine de porter quelques modifications ou correction, en dehors de la photo qui varie d’un journal en ligne à un autre. Pourquoi Camélia panique-t-elle ?

Revenons sur les événements de Ntoum.

Le lundi 27 septembre dernier, la candidate PDG, lors d’un point de presse en présence des confrères triés sur le volet, va s’indigner de l’annulation du scrutin dans sa circonscription électorale pour des motifs, selon elle, inexplicables.   

« C’est bien la première fois que j’apprends qu’on peut avoir une suspicion de tentative de fraude qui conduit à l’annulation d’un scrutin ; c’est quand même quelque chose de très grave », fustige la ministre d’Etat Camélia Ntoutoume Leclercq.

Rappelons que le scrutin couplé des législatives et locales 2025 à Ntoum a été annulé pour la pression des candidats de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB, parti au pouvoir), de l’Union nationale (UN), de l’Union pour la république (UPR) et d’un indépendant pour suspicion de tentative de fraude. Ces derniers ont remis en cause la légitimité des scrutateurs présents dans un centre de vote, car tous selon eux, des proches de la ministre d’Etat.

La candidate du PDG s’est dite par ailleurs étonnée de cette suspicion de tentative de fraude, dans la mesure ou la fameuse liste des scrutateurs avait servi au référendum et à l’élection présidentielle du 12 avril dernier.

Pour elle, « la liste querellée est le fruit d’une réflexion consensuelle des partis et de la société civile ayant servi à l’organisation du référendum et de l’élection présidentielle ».

A ce sujet, ses contradicteurs rappellent que le référendum et la présidentielle se sont déroulés sous une base consensuelle et que l’UDB est né après ces élections. Mieux, ils se posent la question de savoir pourquoi la Commission électorale a convoqué une liste de scrutateurs à qui elle prodigue une formation, avant de prendre la liste du Ministre d’Etat où ne figure aucun membre des autres partis ? Et pire encore, elle est bourrée de personnes qui n’existaient pas dans la liste initiale de la commission. Existe-t-il une clause secrète qui impose de ne prendre que des scrutateurs qui avaient déjà participé au référendum et à la présidentielle ? Passons !

Comment se fait-il qu’avant 2023, le centre de vote de Meyang comptait 02 bureaux de vote. Si on prend on compte le fait qu’au Gabon, il 500 électeurs par bureau de vote, cela donne 1000 électeurs. Mais le centre de vote de Meyang affiché 5500. Quelle progression !

La Ministre d’Etat affirme que tous ces mercenaires électoraux ont des intérêts à Meyang. Combien d’usines et d’industries ? Quelle activité économique y a-t-il à Meyang pour justifier l’intérêt subit de 4500 personnes dans un petit quartier d’une ville de province ? Si ce n’est pas de la transhumance du bétail électoral, alors c’est tout comme. A titre de comparaison, le quartier Soleil, le plus peuplé de Ntoum, compte 03 bureaux de vote.

A l’aurore de cette cinquième République, il faut que le PDG accepte de rompre avec ses vieilles méthodes en termes de tripatouillage des élections au Gabon. Il faut que la transhumance électorale s’arrête, pour sauver notre démocratie.

 

Odette Melighe

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