Audience prévue se tenir le 17 janvier 2024 dernier, au tribunal correctionnel de Libreville, entre le footballeur international gabonais de 28ans, sociétaire de FC Cincinnati aux (États Unis), Aaron Boupendza contre Angone Bidza Glaine Reina, Erwin Etougou Ondo (de son nom d’artiste-rappeur du 5è arrondissement EJ), Bekalé Alan Roger, n’a plus eu lieu nous rapporte le quotidien l’Union de ce lundi 22 janvier. Raison, les parties étaient absentes à la salle d’audience…Les prévenus sont poursuivis pour violation de domicile, destruction de bien appartenant à autrui. Délit prévu et puni par le code pénal gabonais.
Appelé à comparaître devant le tribunal de première instance de Libreville le 17 janvier dernier, Aaron Boupendza le plaignant ainsi que EJ et ses lieutenants affichaient aux abonnés absents ce jour-là aux palais de justice. Seuls leurs conseils représentatifs s’étaient donnés de la peine d’effectuer le déplacement du tribunal. S’étant constitué avocat de la partie civile, autrement dit du plaignant Aaron Boupendza, Me Homa Moussavou a directement sollicité un renvoi.Prenant à son tour la parole, le parquet (Procureur de la République) représentant le ministère public, a dit au Tribunal de ne pas renvoyer l’audience à une date lointaine.
Quant au Cabinet Bhongo Mavoungou, qui assure la défense des prévenus, il ne s’est pas opposé au renvoi sollicité par son confrère.
Rappel des faits : EJ et son gang avaient été traduits en justice par Aaron Boupendza pour violation de domicile et destruction des biens. Revenons, le 3 janvier dernier 2024, le footballeur avaient avait placé quelques gifles à « l’ebôn’amie » de l’artiste, Angone Bidza Glaine Reina, lors d’une bagarre qui avait éclaté au petit matin dans une boîte de nuit dans la commune d’Akanda. Il semble que le footballeur aurait parlé de simples caresses un peu appuyées. La jeune dame n’ayant pas digérée le geste, va aussitôt appeler en renfort son Spider Man. N’ayant pas trouvé celui qui s’en était pris à sa copine, pris de fureur le rappeur va se rendre au domicile de Boupendza au quartier Avorbam de la même commune. Là, lui et ses potes vont se comporter comme un éléphant dans une maison de porcelaine, passant à la casse et saccageant tout à leur passage. Un vrai travail d’artiste confié à des tâcherons du dimanche. A son arrivé, le propriétaire des lieux ne va faire que constater les dégâts et va se résoudre à faire venir les flics pour constat pour suite juridique et judiciaire à donner.
Au tribunal, le juge a conclu à un report pour le mercredi 24 janvier 2024 prochain. Gageons que cette fois-ci, les parties seront bien dans la salle d’audience.
Fatime M.