Grâce à Patience Dabany, militante du PDG, on peut désormais affirmer que la fraude fait partie de l’ADN du parti au pouvoir et de ses alliés. C’est ce que révèle un audio qui fait actuellement le tour des réseaux sociaux au Gabon et à l’étranger…
Les sons font le tour des réseaux sociaux. On écoute La Mama (Patience Dabany) s’indigner et accuser les gens de Libreville et principalement le parti de son propre grand frère Jean Boniface Assélé de tricherie : « Les gens sont dans les bureaux, ils n’ont pas de badges, ils n’ont pas de mandat qui les a mis là-bas ?… Cette triche que vous êtes en train d’organiser là, ça va marcher ?… Quand est-ce vous allez arrêter la triche au Gabon ?… Jamais à Libreville il y a eu une élection tranquille. Pourquoi les gens de Libreville sont des tricheurs comme ça ? Mais le CLR ne peut pas être tricheur jusqu’à ce point ! Avant on n’avait dit que la Cénap était achetée. Maintenant le ‘’C’’ machin-là, lui aussi il est acheté ? ». Celle qui parle là est une voix indiquée. Elle est la mère d’Ali Bongo certes, mais également militante du PDG. Elle dit clairement que les élections au Gabon et particulièrement à Libreville sont toujours entachées de tricherie. Elle sait de quoi elle parle et a certainement été elle-même au cœur de la « triche » pour parler avec pareille assurance et conviction. Ali Bongo et Jean Boniface Assélé apprécieront !
D’ailleurs, si Ali Bongo a opté de faire le mort pour ne pas contredire sa mère, car on ne contredit pas publiquement sa mère, Jean Boniface Assélé, au bord de l’énervement, est sorti de sa réserve pour recadrer vertement sa petite sœur avec promesse de lui filer une petite correction à leur prochaines retrouvailles : « Je suis là, je suis debout. C’est important. Si Patience Dabany ne sait pas ça, c’est son problème. Je suis son grand frère, même père, même mère. Je suis le chef de cette famille. Il faut qu’elle comprenne qu’elle n’est pas la femme du président. La femme du président, c’est Sylvia. Il faut qu’elle se mette à sa place. Elle est trop voyante pour ne raconter que des histoires. Pour nous proposer que des histoires. Pour faire en sorte que des gens soient des bandits. Je n’accepte pas ça… Elle ne doit pas m’insulter. La démocratie ne veut pas dire que Joséphine m’insulte. Elle parle de moi n’importe comment. La prochaine fois que je la vois je la tape ».
Patience peut se le prendre pour dit. La prochaine fois qu’elle rencontrera son grand frère, elle prendra une raclée. Comme on le voit, à cause des turpitudes politiques, les Bongo ont réussi à diviser et à opposer des familles au point que des membres, et pas des moindres, de la famille présidentielle viennent s’offrir en spectacle via la presse et les réseaux sociaux. Comme c’est triste dans un « pays de merde », pour paraphraser Donald Trump !