Propulsé au gouvernement par Yan Gyslain Ngoulou à la demande de son beau-frère Armelle Bounda Balonzi que Rose Christiane Ossouka Raponda venait de virer comme un malpropre, le ministre des TP Toussaint Nkouma Emane peine à s’imposer. Coincé entre le marteau que sont ses deux parrains et l’enclume ministère des TP, le néo-pédégiste n’arrive même pas à faire nommer son cabinet, alors que ses agents donnent de la voix pour faire dissoudre ce machin nommé FANER où règne son ami Armelle Bounda Balonzi et qui semble être le vrai ministère des TP…
Viré du ministère des TP pour incompétence notoire et des soupçons de détournement, son PM de l’époque Rose Christiane Ossouka Raponda, et alors qu’on pensait qu’il allait se retrouver à Sans famille, Léon Armelle Balonzi, aidé par son beau-frère Yan Ngoulou, va réussir deux prouesses. La première, faire nommer son ami Toussaint Nkouma Emane à sa place. La deuxième, créer une structure jumelle au ministère des TP et qui allait devenir sa nouvelle mangeoire, non sans tenir la tutelle à l’étroit, la tutelle, paralysant de fait son ami ministre, il s’agit d Fonds autonome national d’entretien routier (FANER) où Léon Armelle Bounda Balonzi va lui-même se faire nommer président du Conseil d’administration, non sans s’entourer de son petit monde.
Conséquence, à plus de cinq mois que Toussaint Nkouma Emane a été nommé ministre des TP, rien ne décolle là-bas. L’homme n’a même pas de cabinet (donc pas de Directeur de cabinet, de Secrétaire particulière, de conseillers, de chargés d’études)….le tout sous le contrôle de son prédécesseur qui se retrouverait aujourd’hui au FANER. Avec les réalités actuelles et le recul que permet le temps, on comprend tout de suite que le FANER étant une entité du ministère des TP, le ministre Nkouma Emane n’est en réalité, qu’une marionnette entre les mains de Ian Ngoulou et Bounda Balonzi. Il ne peut prendre de décision sans s’en référer à ses bienfaiteurs, pardon promoteurs de service. On raconte que pour le moment, l’homme bosse sous la dictée du Secrétaire général parachuté aux TP par Ian Ngoulou pour surveiller un ministre aux abois et qui ne dit rien ne fait rien pour ne pas gêner ceux qui l’ont mis là où il est…Ceux eux qui le moment venu, lui imposeront les membres de son cabinet. A voir l’organigramme du FANER, il est composé d’un PCA, d’un DG, d’un DT, d’un conseiller du DG et une cellule technique sous la supervision d’un DT. Sauf que dans la réalité, il n’y aurait pas de DT ni de conseiller du DG, que dalle. Ainsi, tous ces postes son à la merci de sieur Bounda Balonzi pourquoi cette gabegie pour des individus qui se croient les maîtres de ce Gabon ? Sont-ils des seuls ingénieurs et qu’ont-ils réalisés au Gabon dans les infrastructures ? A savoir routes, ponts et autres ? N’y a-t-il pas d’autres gabonais pour travailler à leurs place et pourquoi geler les postes que d’autres peuvent occuper ?
Le ministère des TP aujourd’hui se retrouve à la croisée des chemins, grèves par-ci grèves mouvement d’humeur par-là…Nkouma Emane va-t-il survivre au prochain remaniement ? Ne fait-il pas honte à sa communauté fang dont l’une des vertus, lorsqu’on a fait sa circoncision au village, est la colère et le courage ? « A Nkouma, ossi dia fâm ? » Bilie-By-Nze gagnerait à lancer un vrai audit au sein du ministère des TP afin de séparer le bon grain de l’ivraie. Visiblement la dissolution de ministère n’a rien arrangé du tout, si ce n’est permettre Bounda Balonzi et Ngoulou d’humilier Ossouka. Quant à Nkouma Emane, au lieu de pleurnicher, qu’il fasse preuve de courage en claquant la porte de cette affaire, au lieu de se faire humilier pour incompétence et par un limogeage. Qu’il n’oublie surtout pas que les les gens du Moyen-Ogooué en général et les fang en particulier, sont des Hommes intègres, aux valeurs reconnues…Qu’il se débarrasse de cette malchance.
GPA