L’ambiance semble malsaine actuellement du côté d’Okondja dans la Sebé-bricollo. Un véritable séisme s’est abattu dans la localité après la formation du dernier gouvernement Rose-Christiane Ossouka Raponda. Il semble que ce qui fâche les paisibles populations d’Okondjo, c’est le fait que les ados pubères tatoués aient pris le malin plaisir de virer un fils de la localité du gouvernement, pour le faire remplacer par un parachuté en la personne de Max-Samuel Oboumandjogo alias Massassi, profession artiste-rappeur et nommé demi-ministre de la Culture.
A Okondja on ne se souvient pas avoir vu là-bas, avant 2021, ce célèbre personnage qui a passé toute sa vie entre Akieni dans le département de la Lekabi-Lewolo chez son père et Libreville sa ville de prédilection. L’imposer à la ville d’Okondja qui comprend de nombreux cadres et non des moindres, à l’image de Luc Oyoubi, Mathias Otounga (qui a été viré du gouvernement), Lekogo Daniel, Aloïse Ndassebe, Félix Onkéya, David Ossibadjouo, Boniface Koumbangoye, Flore Angangou, Arnauld Engandji… Et comme si tout ce beau monde était incompétent et incapable, les ados pubères tatoué vont pousser le bouchon en nommant aussi pour le compte d’Okondja, un compatriote d’origine béninoise, Elvis Ossidji. A Okondja, on vit la promotion d’Ossidji non seulement comme humiliation, mais aussi une malédiction…Il est loin, le temps où le régime avait du respect pour cette localité.
Pour rappel, c’est du côté d’Okondja que se trouvaient les grands prêtres ndjobi lorsqu’Omar Bongo accéda au pouvoir. Afin de se voir confier la puissance du ndjobi, Omar Bongo va faire les yeux de Chimène aux notables et aux fils de cette localité majoritairement obamba et des kota venu de l’Ogooué-Ivindo. C’est ainsi que Bongo leur donna le pouvoir financier. On vit donc de nombreux fils obamba d’Okondja occuper les hautes fonctions de ministre des Finances à l’exemple du père Jérôme Okinda, Jean Pierre Lemboumba Lepandou, Paul Toungui, Luc Oyoubi…D’autres seront nommés au sein des régies financières.
Mais avec la prise de contrôle du pays par les ados pubères tatoués, plus aucune logique n’est respectée dans le pays et dans le Haut-Ogooué. Et pourtant, cette province a souvent servi de valeur d’ajustement électoral pour assurer les victoires des Bongo. En décidant ainsi d’humilier les populations d’Okondja, les ados pubères doivent s’attendre à l’effet boomerang. C’est vrai qu’un grand confrère avait écrit : « C’est jeune et ça ne sait pas ». Si cela est vrai, il y a lieu de reconnaître que ces ados-là pensent s’imposer par la violence et l’argent. Mais un jour, ce peuple va se lever et dire que cette caravane des humiliation doit maintenant s’arrêter.
C’est normal. Le GABON est un pays qui vit encore au Moyen-Age alors que nous sommes au XXIème siècle. Pays de merde!