Input your search keywords and press Enter.

Journée Mondiale de lutte contre le sida : « Le sida n’est plus une fatalité »

Le monde entier, comme chaque année, a célébré le 1er décembre, la journée mondiale de lutte contre le sida, un jour qui rappelle l’importance de la solidarité et de l’engagement collectif pour vaincre cette pandémie. Le slogan choisi pour cette année par l’ONUSIDA, « suivons le chemin des droits », met en lumière l’interconnexion inextricable entre les droits fondamentaux et la santé. Au Gabon, cette journée a été célébrée avec une intensité particulière, sous le thème évocateur ; « protéger la santé, c’est protéger les droits humains », soulignant la nécessité d’un accès équitable aux soins pour tous.

Dans tout le pays, des campagnes de sensibilisation et de dépistage seront organisées, impliquant non seulement les responsables de la santé, mais aussi les ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur. Ces initiatives visent à transformer la connaissance en action et à éliminer les mythes entourant le VIH, particulièrement dans les milieux scolaires où les jeunes sont souvent les plus vulnérables.

Au Gabon, le taux de prévalence du VIH a montré des signes encourageants, passant de 4,1% en 2012 à 3,6% en 2021. Selon les dernières estimations d’UNAids Gabon, environ 46 000 personnes vivent avec le VIH, un chiffre qui représente une diminution significative par rapport aux années précédentes, témoignant des efforts concrets déployés pour la prévention et le traitement du virus. L’objectif ambitieux des autorités est de mettre fin au SIDA d’ici 2030, un défi que le pays aborde avec une détermination renouvelée.

Pour le ministre de la santé, le professeur Adrien Mougougou, il est essentiel de reconnaître que le véritable combat se situe au-delà des statistiques ; il réside dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination qui continuent d’exclure les personnes vivant avec le VIH de la société. C’est pourquoi, au Gabon, garantir un accès égal aux soins de santé est non seulement une nécessité sanitaire, mais également un impératif moral que la société doit embrasser.

Le ministre de la santé a donc profité de cette journée essentielle pour inviter toutes les personnes vivant avec le VIH à adhérer au traitement, car il a déclaré avec conviction : « le sida n’est plus une fatalité » – un appel puissant à l’espoir et à l’engagement, pour rappeler à chacun que la science et la compassion peuvent triompher sur la peur et l’ignorance.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *