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Journée Thématique des Démocrates : Pourquoi les Démocrates sont-ils devenus le supermarché politique du Pouvoir?

Philippe Nzengué Mayila, président par intérim des Démocrates, au centre.

Cette question vient du Premier Vice-Président intérimaire du Parti Les Démocrates, Philippe Nzengue Mayila. C’était à la faveur d’une journée thématique organisée par cette formation politique à son siège du Bas-de-Gué-Gué au 1er arrondissement de la Commune de Libreville, le week-end dernier.

Trois exposés ont constitué le point d’orgue de ces retrouvailles politiques, animés tour à tour par la Secrétaire Nationale Christelle Koye, du Troisième Vice-Président Dominique Nguiéno et enfin le dernier exposé par le Directeur de Cabinet du Président, Dr Benjamin Ngadi. Prenant la parole pour l’ouverture de ces assises, le Premier Vice-Président intérimaire, Philippe Nzengue Mayila, a retracé le tableau sombre de la situation sociopolitique et économique que traverse le Gabon actuellement, à moins de deux mois des élections générales. Face à la vague de défections que connait cette écurie politique, Les Démocrates ont réagi concernant la cascade de démissions : Jean Norbert Diramba, Jean Pierre Doukaga Kassa, Martin Moulingui Mabendé, Vincent Ella Megne et dernièrement, Jonathan Ignoumba et Léon Paul Ngoulakia.

Jonathan Ignoumba, exhibant sa carte et sa fiche d’adhésion qui marquent son retour au PDG.

A ce sujet, Les Démocrates ne comprennent pas pourquoi leur parti fait l’objet d’autant d’acharnement de leurs élus et cadres et se demandent à haute voix : «Pourquoi Les Démocrates sont-ils devenus le supermarché politique du Pouvoir ?». La réponse à cette question se trouve ailleurs.

Pour un pays sérieux dirigé par des gens sérieux, le pouvoir, au lieu de créer les conditions de satisfaction des besoins primaires des Gabonais, préfère organiser un mercato politique de débauchage des militants d’une autre formation politique. Les Gabonais vivent malheureux comme des étrangers dans leur propre pays. A ce titre, l’élu national de Malinga, a déploré « une pauvreté symbolisée par le manque d’eau, d’électricité, d’habitat décent et de routes susceptibles de désenclaver tous les villages de tout le pays dont l’hinterland est coupé du reste du monde (…), insuffisance d’enseignants et de personnels de santé dans l’arrière pays, le tout sur fond d’un chômage très élevé des jeunes » s’est-il insurgé tout en déplorant la situation des retraités, qui peinent à recevoir leurs maigres pensions mensuelles.

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