Le nouveau membre du gouvernement Issoze Ngondet III, native de la province du Moyen-Ogooué, Madame Laéticia Carmella Diweckou, ministre déléguée auprès du ministre d’Etat, ministre des Sports et de la Culture, chargée du Tourisme, a été présentée le samedi 23 juin à la population de cette localité. C’est une journée inoubliable pour les parents, amis, responsables politico-administratifs et curieux.
C’est en présence de la plus haute autorité de la province du Moyen-Ogooué, Monsieur Michel Ngueba Koumba (gouverneur), que la cérémonie s’est déroulée au quartier Abongo, dans le premier arrondissement de la commune de Lambaréné, ville chère au Dr Albert Schweitzer.
Devant un parterre composé d’invités de marque et de toute la population venue des quatre coins du Moyen-Ogooué, la fille de la région a été plébiscitée. On note la présence des ressortissants des 11 cantons, des deux départements et des trois sous-préfectures de la troisième province centrale du Gabon.
Trois temps forts ont ponctué cette cérémonie. Tout a commencé dès l’arrivée du ministre délégué, Madame Laéticia Diweckou, en compagnie du gouverneur de province. Bain de foule avant de prendre place sous la tente où étaient déjà installés plusieurs notables, parents, amis, badauds ainsi que des invités spéciaux sous six tentes. Sans se tromper, Diweckou a pu fédérer autour d’elle la quasi totalité des cadres du PDG.
Quatre interventions ont ponctué la cérémonie. Le notable Ndong Meba Louvet s’est contenté de présenter la nouvelle ministre comme étant une fille de la province. Pour lui, Madame Diweckou est un pur produit naturel et biologique de père et de mère migovéens. Emboîtant le pas au notable, aux noms du représentant des jeunes et des femmes, Monsieur Patrick Ndong Amvam et Mademoiselle Fabriola Ada Owono se sont contentés de remercier le chef de l’Etat pour avoir porté son regard sur la jeunesse migovéenne en portant leur sœur au prestigieux poste de ministre de la République. Ils ont dit : « Votre nomination témoigne du profond attachement du président de la République, chef de l’Etat, SE Ali Bongo Ondimba, à la promotion de la femme gabonaise en général et celle de notre province en particulier. Cette nomination magnifie la femme dans sa globalité…», ont-ils laissé entendre avant de demander à leur sœur ministre d’être leur fidèle interprète auprès du président de la République.
Invitée à prendre la parole, Madame le membre du gouvernement a dit qu’elle caresse le désir, depuis sa nomination, de retrouver sa population. Et c’est à juste titre que les uns et les autres, venus de différents horizons, se sont retrouvés ici au quartier appelé Abongo, terre de ses ancêtres pour lesquels elle a une pensée pieuse en ce jour. Notons cependant que dans ce quartier historique où la cérémonie s’est déroulée sont inhumés deux grands personnages qui ont marqué l’histoire de notre province, à savoir le Dr Albert Schweitzer et le roi Kombé-ya-Adema. C’est dire combien cette cérémonie est pleine de symboles et a sans nul doute un caractère sacré.
Pour la ministre : « J’ai le plaisir de constater que, pour un coup d’essai, votre mobilisation autour de ma personne est un coup de maître. Donc, en ma personne, c’est la jeunesse gabonaise en général et celle du Moyen-Ogooué en particulier qui est honorée. Donnant par la même occasion un sens à trois dimensions si chères au président de la République, c’est-à-dire la décennie de la femme, le septennat de la jeunesse et de l’égalité des chances. Je voudrais compter sur chacun de vous pour m’encadrer, me conseiller, me guider à réaliser au mieux la lourde tâche qui viens de m’être confiée par les plus hautes autorités de notre pays », a-t-elle déclaré.
Le deuxième temps fort a été la présentation à la population de Laéticia Diweckou par Madame Madeleine Berre. Prenant la main droite de sa petite sœur et collègue, elle l’a montrée vers le haut et a fait le tour sur une circonférence de trois mètres de diamètre devant tout le monde, histoire de dire haut que c’est elle la nouvelle ministre de la République. Ce geste est suivi par le vénérable sénateur Robert Ndong.