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Perversion sociale : La CNR fustige les mauvaises pratiques des politiques

Le mercredi 23 octobre 2019, la Coalition pour la Nouvelle République a fait une déclaration de presse où il était question d’interpeller la conscience collective des Gabonais sur les dérives du gouvernement qui compromettent l’avenir de la jeunesse et, pour finir, du pays.

A l’opposé d’un Gabon que Jean Ping aurait voulu ériger en Etat de droit, de justice sociale et d’équité, à « l’abri de la peur et du besoin » avec des citoyens égaux en droit, un Etat où la gouvernance est fondée sur l’éthique, la probité et la vertu, Mme Yémbi Yémbi Armèle, porte-parole de Coalition pour la nouvelle République (CNR) dépeint un Gabon écorné, surréaliste où les crimes de sang et les viols sur mineurs sont érigés en maîtres mots pour toute ascension sociale.
Dans son mot de circonstance, elle a dit : « le Gabon mérite mieux », en appui de l’ambition exprimée par Jean Ping qui était de « bâtir une nouvelle République fondée sur des principes et des valeurs partagées ».
Revenant sur l’affaire qui défraie la chronique actuellement relative au cas de viol de la jeune Wally, la porte-parole de la coalition a indiqué que « cette affaire n’est en réalité que la partie visible de l’iceberg. En effet, les barons du régime, y compris les membres du gouvernement, tirent profit de leurs prérogatives et fonctions pour entretenir des réseaux de proxénétisme afin d’assouvir leur libido insatiable et de s’adonner à des pratiques mystico-fétichistes sur nos jeunes enfants dès leur jeune âge ».
La CNR affirme ne pouvoir se taire « face à ces dérives qui bafouent les valeurs humaines qui fondent notre identité, nos traditions, nos us et coutumes », a confié Yémbi Yémbi Armèle qui a, sur un ton sec, condamné avec la plus grande énergie ces pratiques « diaboliques qui n’honorent ni leurs auteurs ni le Gabon, encore moins les Gabonais ».
La Coalition pour la nouvelle République note, sur un autre plan, une recrudescence de tels actes et s’insurge contre le fait que les autorités compétentes les banalisent le plus souvent dans le but d’amener le peuple à s’en accommoder. La Coalition parle alors de l’existence d’un système d’impunité qui a permis à plus d’un d’exercer un abus de pouvoir.

 

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