C’est presque devenu réalité avec laquelle elle fait désormais. Il ne se passe plus deux mois sans qu’il ne se signale le déraillement d’un train minéralier. Le dernier déraillement en date est intervenu le mardi 01er mars 2022. Conséquence, la voie ferrée reste fermée jusqu’à aujourd’hui vendredi 04 mars si l’on en croit un communiqué de la Setrag.
C’est avec un énième déraillement du train minéralier n° 6 612 que la Setrag a inauguré ce mois de mars. L’incident, avons-nous appris, est survenu au PK 42+750 le mardi 1er mars 2022 à 22h 05 entre les gares d’Andem et Ntoum. On note d’importants dégâts sur le matériel et la voie ferrée. Mais aucun blessé n’est à déplorer.
Côté dégâts, on relève que près de 200 mètres linéaires de voie sont endommagés après le déraillement de 15 wagons. Ce qui entraine un arrêt de toute circulation sur la voie. « En conséquence, les trains de voyageurs n° 312 et n° 333 du mercredi 2 mars 2022 au départ d’Owendo et de Franceville ont été annulés et seront reprogrammés pour le vendredi 04 mars 2022 », peut-on lire dans le communiqué rendu public par la Setrag. Elle rappelle également que « des actions commerciales ont été mises en place pour les voyageurs impactés : le report gratuit des voyages ou le remboursement des billets de train à nos guichets de vente ».
Une équipe est déployée sur les lieux de l’incident depuis les premières heures de la journée pour rétablir le trafic dans la journée du jeudi 03 mars. En outre, une enquête est en cours pour connaître l’origine de la défaillance qui a causé cet incident. « La reprise du trafic sur l’ensemble du réseau ferroviaire fera l’objet d’une communication ultérieure. Setrag réitère ses sincères excuses pour le désagrément causé et remercie son aimable clientèle pour sa compréhension ».
Gageons qu’il ne s’agira pas d’une enquête pour la forme, car pour de nombreux spécialistes, ces déraillements étaient prévisibles pour plusieurs raisons dont nous avons déjà fait état dans nos colonnes lors des précédents déraillements. Malheureusement, rien n’est fait pour éviter cela. Notamment en termes de chargement des wagons.