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Le Transgabonais, épine dorsale de l’économie : La Caravane confirme le leadership de la Setrag

Les experts du ministère de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations (chargé de la Lutte contre la Vie chère), de l’Union Européenne et de l’Agence Française de Développement, tous présents à bord de ce train, sont unanimes : le Transgabonais est l’épine dorsale de l’économie gabonaise. En tant qu’outil de désenclavement, il permet l’essor des échanges et des déplacements le long d’un corridor vital reliant le sud-est du Gabon à sa côte maritime au nord-ouest.

La Caravane du Transgabonais, qui s’est déroulée du 26 au 30 novembre 2025, a permis de tirer cette conclusion. Au-delà des connaissances préexistantes, elle a mis en lumière le rôle central de la Setrag (Société d’Exploitation du Transgabonais) dans les activités économiques observées tout au long de la voie ferrée.

Un acteur clé de l’écotourisme national

Le premier constat concerne l’accessibilité au Parc national de la Lopé, un joyau du patrimoine mondial gabonais. Ce parc abrite une riche biodiversité et joue un rôle majeur dans l’écotourisme.Compte tenu des difficultés d’accès par voie terrestre, de nombreux touristes et scientifiques choisissent d’emprunter le Transgabonais pour rejoindre la Lopé. Ils peuvent ainsi découvrir la nature, contempler les espèces sauvages et mener leurs travaux de recherche dans le respect de l’environnement et de la culture locale.

Classé Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2007, le Parc de la Lopé se distingue par une biodiversité et un patrimoine archéologique exceptionnels en Afrique Centrale. Entre savane et forêt équatoriale, il offre un paysage unique d’une beauté saisissante où se côtoient différentes espèces animales. Conscient de l’apport du Transgabonais au développement de l’écotourisme durable, le gouvernement multiplie les initiatives pour accélérer la modernisation de l’infrastructure ferroviaire. L’objectif est de renforcer l’attractivité du Parc tout en soutenant les communautés riveraines.

Pas de vitalité économique sans le rail

Le hub forestier et social de Lastourville illustre parfaitement cette dépendance. Son activité, essentiellement axée sur l’acheminement du bois débité et des grumes vers le port d’Owendo et la Zone Économique Spéciale (ZES) de Nkok, ne tient sa viabilité et sa vitalité que grâce au Transgabonais.

Espace de déplacement des conteneurs, le port sec de Lastourville s’étend sur une surface de 1400 mètres carrés et peut accueillir 600 conteneurs. L’année dernière, la Setrag a acheminé 1286 conteneurs vers l’OTC, le port dédié à cet effet. En plus des activités du port sec, le Transgabonais assure également le transport des grumes produites par des entreprises comme EGG, qui produit 80 000 mètres cubes de bois par an, en direction de la ZES de Nkok.

Le Transgabonais est le cordon ombilical des sociétés forestières situées dans l’Ogooué-Lolo et le Haut-Ogooué. L’éloignement des permis forestiers de la côte maritime, essentielle pour l’évacuation des produits vers les clients internationaux, rend le rail indispensable. La Setrag met ainsi à disposition de ces entreprises des sillons pour l’évacuation de leur production.

Côté social, la Setrag a également rénové la gare de Lastoursville, offrant aux passagers un cadre de voyage confortable. Les aménagements comprennent une salle d’attente climatisée d’une capacité de 300 personnes, un espace passagers VIP, quatre guichets standards, deux guichets VIP, un hall abritant les bureaux de plusieurs agents, la construction de 26 logements pour les travailleurs, et l’édification d’une passerelle piétonne.

Des destins économiques liés

Filiales du groupe Eramet, la Setrag et la Comilog militent pour un Transgabonais dynamique. La réhabilitation et l’extension en cours de la gare de Moanda visent à améliorer les flux logistiques ainsi que le confort et la sécurité des passagers et des marchandises.

Cette modernisation est cruciale pour le transport du manganèse transformé dans les usines du Complexe Industriel de Moanda (CIM) et du Complexe Métallurgique. La suite du texte original est tronquée, mais il est clair que le Transgabonais est un maillon essentiel de la chaîne de valeur de ces industries majeures.

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