Mars 2024, le jeune Bron Machika trouvait la mort dans les locaux du SAMU social de Lébamba dans la Louetsi-Wano, où il portait main forte à un agent de cette institution. Huit mois plus tard, son corps est toujours en conservation à la morgue de la ville de Mouila, à la grande désolation de sa famille.
11 millions de nos francs, c’est la somme qu’il faut pour que le jeune Bron Machika puisse être inhumé et reposer en paix. La famille, bien qu’ayant obtenu que la moitié des frais de conservation de la dépouille soit payée par le SAMU social, la difficulté demeure car elle ne dispose pas du reste de la somme.
En effet, selon le quotidien l’Union du 16 octobre 2024, c’est dans les locaux du SAMU social de Lébamba que le jeune homme avait trouvé la mort des suites d’une asphyxie, certainement causée par un groupe électrogène défectueux, qui tournait dans la pièce où le jeune homme était chargé de veiller sur du matériel. Le corps avait été transféré à la morgue de Mouilla en attendant la suite des enquêtes. Le jeune homme ne faisant pas partie des effectifs du Samu social de la localité, un bras de fer va donc s’engager entre la famille et l’institution qui va refuser d’effectuer une quelconque dépense, une situation qui va considérablement alourdir les frais de la morgue.
Après l’intervention du tribunal de première instance de Mouila, le Samu et la famille doivent débourser chacun la moitié de la somme, soit 5 millions 500 mille, un montant dont cette dernière ne dispose pas. Elle se tourne donc vers le président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema, en espérant inhumer très vite leur fils.
