Le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition, Chef de l’État a reçu en audience, le lundi 25 septembre 2023, au Palais du Bord de mer, deux membres du gouvernement Raymond Ndong Sima, que sont Solange Marthe Guiakie et Patricia Djipano épouse Mouloungui, respectivement ministre du Travail et de la Lutte contre le Chômage et ministre du Commerce des PME/PMI chargé des Activités génératrices de Revenus. L’amélioration des conditions de vie des gabonais aura émaillé les échanges au cours de cette rencontre au sommet.
Bien que les questions relatives au fonctionnement des ministères cités plus haut aient été abordées par le Chef de l’État et les deux membres du gouvernement, l’amélioration des conditions de vie des gabonais aura été le point culminant de ces échanges. En effet, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema dont l’une des priorités est la lutte contre le chômage a donné des directives au ministre du Travail afin de matérialiser l’insertion et la réinsertion des gabonais et des gabonaises dans le monde du travail. Ces directives peuvent apparaitre comme un début de réponses à la vague des mouvements de revendication à caractère social qu’on observe ça et là depuis le changement de régime.
Rappelons qu’en 2018, l’arrêté n°390 portant gel des recrutements en République gabonaise avait été pris par le ministre de la Fonction Publique de l’époque pour une durée de trois ans, c’est à dire jusqu’en aout 2021. Depuis cette date, le ministre de la Fonction publique, en l’occurrence Madeleine Edmée Berre aurait du prendre un autre arrêté, en passant par le Conseil des ministres, annonçant officiellement la reprise des recrutements sur titre. Malheureusement la situation est restée statique et la conséquence est que le chômage des jeunes a grimpé jusqu’à avoisiner les 40%. Aujourd’hui, on rencontre plusieurs gabonais qui sont en attente de leur intégration depuis plusieurs années, certains atteignant même 10 ans.
Par ailleurs, la récente montée au créneau de plusieurs centaines d’employés de la zone économique spéciale de Nkok, dénonçant des conditions salariales et de travail dégradants, ont du également retenir l’attention de ces autorités au cours de cette entrevue.