Il y a quelques jours, le dénommé Henry Master, de nationalité nigériane et sa bande, ont été arrêtés par les agents de la Direction générale des recherches (DGR). Celui-ci tenait un réseau de trafic de cocaïne à l’ancienne gare routière de Libreville et profitait de son activité de vente de pièces détachées de véhicules pour importer de la cocaïne depuis son Nigeria natal.
Il en est qu’après plusieurs enquêtes menées par les agents de la Direction générale des recherches (DGR), une descente sur le terrain a permis de surprendre les trafiquants en flagrant délit de possession de drogue dans un laboratoire. Un nombre important de sachets de cocaïne d’une valeur estimée à près de 5 millions de FCFA a été découvert. A cet effet, le leader du gang Henry Master, qui se prenait pour un simple vendeur de pièces détachées de véhicules a reconnu les faits.
D’après ses dires, la cocaïne arrive au Gabon grâce à ses réseaux au Nigeria où il passe des commandes. Dès la disponibilité du produit, il lance aussitôt une commande de pièces détachées d’une valeur supérieur ou égal à 1 millions de FCFA, puis le réseau nigérian dissimule de la drogue dans les pièces de voiture et les embarquent dans un bateau pour le Gabon, d’où il réceptionne sa marchandise sans craintes.
Comme dans un film de la mafia Colombienne, après avoir récupéré la marchandise le dealer en chef se réunissait avec ses frères de même nationalité dans un laboratoire situé au quartier la Sorbonne et procédaient au conditionnement de la drogue dure où des centaines de sachets étaient attachés avant d’être distribués. De ce fait, certains éléments du réseau se chargeaient de commercialiser le produit dans les alentours de l’ancienne gare routière tandis que d’autres à l’instar de Touré, un taximan d’origine malienne, faisaient la livraison dans d’autres quartiers. Selon un membre du gang « le prix du sachet varie entre 5 à 25 milles selon la quantité du produit ». La consommation de ces produits pour les uns se faisait sur place au laboratoire et les autres s’en procuraient à la boutique des pièces détachées du nigérian à l’ancienne gare routière.
Par ailleurs, Henry Master ne s’arrêtait pas uniquement à dealer de la cocaïne mais aussi d’autre stupéfiants tels que les plaquettes de Tramadol (Kobolo) et le chanvre indien très prisés par la jeunesse gabonaise.
Après avoir été présenté devant le procureur de la République, les trafiquants ont été placés à sans famille où, on l’espère, ils sont assaillis par des remords au regards de tous dégâts que ces différents stupéfiants causent au sein de cette jeunesse gabonaise.
Par Léçia Marline