Alors qu’elle était dispensée du cours d’éducation physique et sportive (EPS), l’élève Jessica Ibounou Pessy, 16 ans, inscrite en classe de 6è au Lycée d’Etat Charles Mefane de Lambaréné, va passer de vie à trépas, après avoir été contrainte, malgré sa dispense, par son prof en la matière, de se lancer à la pratique de cette discipline, le vendredi 09 février 2024. Elle va rendre l’âme le dimanche 11 février 2024. Actuellement, la famille de la défunte exige que leur soit livré le présume auteur du drame…C’est ce que révèle le quotidien L’union dans sa livraison du mercredi 21 février 2024.
Une triste nouvelle secoue la communauté scolaire de Lambaréné depuis le dimanche 11 février dernier. Deux jours au paravent, l’élève Jessica Ibounou Pessy, avait été contrainte se lancer à la pratique du sport. Son argument selon lequel elle en était dispensée pour cause de santé fragile, n’avait visiblement pas convaincu son enseignant. Il aura fallu que son cadet, lui aussi inscrit au même établissement aille se plaindre à la direction et vienne ensuite l’en dissuader, alors qu’elle était déjà en activité, pour qu’elle mette un terme. « Je suis allé me plaindre à la direction. À mon retour au stade, j’ai trouvé ma grande sœur en train de faire des roulades et des acrobaties, entre autres » a indiqué le frère cadet de la disparue. Mais il semble que le mal était fait. Et pour cause, de retour à la maison, elle va se plaindre de douleurs atroces. C’est le dimanche 11 février que les parents décident de l’évacuer à l’hôpital Albert Schweitzer de la ville où elle rendra l’âme.
Convaincue que c’est l’enseignant d’EPS qui serait à l’origine de ce drame, la famille de la défunte mettrait actuellement la pression sur les responsables de l’établissement afin que le suspect leur soit livré. L’histoire tragique de la lycéenne Jessica Ibounou met ici en évidence l’importance de respecter les dispenses médicales des élèves et de veiller à leur sécurité lors des activités scolaires. Espérons que cette tragédie servira de rappel à tous les éducateurs sportifs.
Par Dada Grâce
