Ce n’est pas uniquement le quartier devenu frondeur de Bingoma qui doit s’en réjouir, ce sont toutes les composantes du premier siège du département de l’Abanga-Bigné qui peuvent se féliciter de l’arrivée sur la scène locale d’un des héritiers des personnalités politiques qui ont fait hier la gloire de la ville chère à Emane Toule. Emmanuël Mefane m’Avo était incontestablement de celles-là.
Bon sang ne saurait mentir. Avant d’arriver à la politique et de faire une belle carrière gouvernementale, Emmanuël Mefane m’Avo, inspecteur principal des postes et Télécommunications, fut d’abord un grand commis de l’Etat et haut dirigeant d’entreprises publiques. Son fils Yannick Michaël Mefane, fort de plus de quinze années d’expérience professionnelle dans le secteur bancaire et aujourd’hui Président Directeur Général d’une institution financière agréée en zone Cémac, n’a pas attendu la politique, qui sans doute lui tendra les bras un jour, pour songer à tracer son sillon dans une arène publique où l’on dissocie difficilement les contributions sociales généreuses de ceux qui n’ont pas forcément plus de moyens que les autres, avec les calculettes habituelles des roublards de la politique.
Si le nouveau chouchou des populations de Bingoma, quasiment abandonnées à elles-mêmes avait voulu aller directement à la politique, ce n’est pas Brazzaville et le monde de la finances qu’il aurait choisi pour réaliser un tel projet parfaitement dans ses cordes.
Le coup de libération ayant donné naissance à l’espoir d’un Gabon nouveau, le natif de Ndjolé installé en République du Congo où il évolue dans la sphère de la finance, en qualité de Président Directeur Général de sa société de bourse Premium Capital Securities, décide d’apporter sa pierre à l’édification de ce nouveau Gabon.
Homme généreux avec la main sur le cœur, Yannick Michaël Mefane prend la décision de revenir régulièrement sur sa terre natale, au chevet des populations en difficulté.
Cet amour du pays et de son terroir de Bingoma, inculqué par son père, l’a toujours habité. Non pas pour chercher à se connecter à la chose publique par ces temps de transition où tellement de gens se cherchent. Même si, républicain dans l’âme il a su apporter sa part à l’adoption de la nouvelle constitution qui ne règle pas uniquement les questions politiques essentielles, mais donne du contenu à la composante économique et financière sans laquelle la politique ne serait qu’une voiture sans moteur. Voilà pourquoi on a vu Yannick Michaël s’échiner à convaincre à Ndjolé, de la nécessité de faire passer la nouvelle loi fondamentale du pays pour que, entre autres, les conditions de vie des populations de son fief naturel de Bingoma en particulier et de l’Abanga Bigné en général s’améliorent. C’est d’ailleurs vers ces populations que ses premières pensées généreuses sont allées, l’incitant à voler aux secours des personnes du troisième âge par une remise de médicaments nécessaires à leurs pathologies pour une durée de deux à trois mois. Cet élan de générosité s’est poursuivi par un don de médicaments et la climatisation de quatre chambres d’hospitalisation au centre médical de Ndjolé.
Toujours la main sur le cœur, ce fils du village s’est aussi transformé en père Noël pour les enfants de la cité.
La grandeur de cœur de ce fils qui a de qui tenir, ne date pas d’aujourd’hui. Et ce ne sont pas les autorités diplomatiques de l’ambassade du Gabon en République du Congo Brazzaville qui pourront dire le contraire.
Il n’entend pas s’arrêter en si bon chemin dans son engagement généreux. Même s’il est conscient, malgré toute la bonne volonté du monde, de n’être pas en capacité d’aider tout le monde. Il a cependant assuré qu’il ne lésinera jamais à apporter sa contribution pour aider les autorités de transition a réussir leur challenge.
Par David Mbeng-Ekekang
