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Opportunisme au Gabon : Etat Bongo et le serviteur du Raïs

Le serviteur du Raïs

 

Visage à la Georges Foreman sorti groggy du ring à la suite d’une décharge des violents et ravageurs coups que Mohamed Ali a fait tomber sur sa carcasse au cours du combat organisé à Kinshasa par le général Mobutu Sese Seko, roi du Zaïre, a surgi, comme un zombi, le supplétif Mahométan Ibrahim Zoumano, à la face du monde. La boîte à dominos, fort de l’envoutement des Gabonais par le vaudou, a gaillardement révélé sans crainte des représailles, un pan de la fraude électorale massive que les forces du mal notamment les Mahométans et leurs supplétifs tapis dans le pays sous les oripeaux religieux, orchestraient.


L’envoyé du Bord de mer

 

« Je suis Ibrahima Zoumano, conseiller du Raïs de la communauté musulmane du Gabon, … » a beuglé ce supplétif Mahométan pour inviter les musulmans du Gabon à s’inscrire sur la liste électorale afin de permettre l’élection cash de leur Raïs. Il faisait noter à ceux qui l’écoutaient que son intrusion procédait du grand manitou Ismaël Osseni, ex-vulcanisateur de son état devant Mahomet. Ismaël Osseni opérait devant  le Cinéma Le Gabon et servait de petite main aux marchands de bonheur Yoruba de son pays qui, avec les sénégalais peuplaient ce coin. Cela lui donnait l’occasion de prendre la mesure de l’appétence des dirigeants gabonais pour le fétichisme. Il croisa alors les Bongo-PDG aux penchants pantagruéliques pour l’ésotérisme à la sauce tropicale et le satanisme dans lesquels ils conçoivent la conservation du pouvoir ad vitam aeternam et  l’acquisition outrancière des biens matériel et financiers  ainsi que les blink-blink.

Sous le charme, ils nettoyèrent leur métèque à l’eau de Javel et au karcher. Ils le couvrirent des boubous des célèbres couturiers ainsi que d’or et des diamants de grandes joailleries connues au monde. Ils l’enturbannèrent et le sacrèrent gourou relevé du titre président du Conseil supérieur des affaires islamiques. Ainsi écaillé, le Béninois s’offre un train de vie de nabab.

Nous savions que le corpus électoral au service de la fraude du Parti Démocratique Gabonais (PDG) est constitué de la Cour constitutionnelle, du ministère de l’Intérieur, du Centre Gabonais des Elections (CGE), des Forces de défense et de sécurité, des médias de l’Etat, ainsi que de certains proches de l’opposition du pouvoir. Nous soupçonnions que certains  musulmans, les serviteurs d’Allah, étaient associés à ce dispositif de fraude, du vol des résultats électoraux par le grand parti des « masques »  Bongo-PDG.

Dieu est grand. Dans sa première parole inaugurale dans le récit de la création du monde, il avait dit : « Que la lumière soit et la lumière fut ». Maintenant, tout est clair et s’explique. La délivrance de la nationalité gabonaise à tout vent, la distribution à outrance des actes de naissance à tout venant obéissent à l’organisation préélectorale de la fraude. Pendant ce temps, aux Gabonais d’origine, des bouts de papiers appelés récépissés tenant lieu de pièce nationale d’identité et qui n’ont aucune valeur juridique.

La sortie de l’envoyé d’Ismaël Oceni a sonné le tocsin de la réaction virulente des Gabonais pouvant se révéler surprenante, ceux-ci reconnus pour leur dilettantisme exagéré. Elle a eu également l’avantage d’éclairer l’opinion sur la prolifération des mosquées au Gabon ainsi que sur la face cachée du Mahométanisme à la noix dans le pays.

 

L’exceptionnalisme gabonais

 

A l’observation, on constate que la prolifération des mosquées sur toute l’étendue du territoire national est proportionnelle à l’attribution d’actes de naissance et de la nationalité gabonaise aux étrangers. Pourtant, dans cet exercice, l’administration gabonaise était naguère prompte à servir ses citoyens. Mais préoccupée par l’organisation de la fraude, elle a dédié les mairies emblématiques d’Akanda, d’Owendo et du 5ème arrondissement à la production des vrais-faux actes de naissance pour les étrangers à des fins électoralistes.

Le décret 999/PR du 31 juillet 1986, et le code de nationalité réglementent les modalités  de délivrance de titre de séjour et l’obtention de la nationalité gabonaise aux résidents étrangers au Gabon. Mais, à l’instar de « l’article 23 » à travers lequel Omar Bongo se tapait le luxe de promouvoir ses amis et affidés, les « maladroits habiles » du Bord de mer abusent de l’article 30 du code de nationalité pour accorder la naturalisation aux étrangers sans avoir rempli les conditions préalables notamment les enquêtes y relatives et l’avis de la Cour administrative.

Le code de nationalité spécifie entre autres, que « nul ne peut être naturalisé Gabonais s’il n’est pas de bonne vie et mœurs ou s’il est atteint d’une grave incapacité physique ou mentale dont la cause ne résulte pas d’un service accompli pour le compte du Gabon ou d’un acte de dévouement au profit d’une personne de nationalité gabonaise  ». Mais les antivaleurs à la barre du bateau Gabon, l’octroient à la tractopelle à leurs métèques. Qu’importent leurs états, débiles, mendiants, dangereux criminels, contrebandiers ou autres bandits de grands chemins, braqueurs de jour et de nuit des paisibles citoyens, écumant les rues du pays.

En son temps, la Grèce antique avait adopté des mesures de xénélasie appliquées aux étrangers corrompus, corrupteurs, espions et indésirables. Il n’y aurait pas de honte à s’en inspirer.

Sous d’autres cieux, la protection des populations est un principe régalien. Certains gouvernements  préconisent l’interventionnisme des pouvoirs publics pour protéger les nationaux contre la concurrence  étrangère. Au Gabon par contre, nos autorités interviennent avec férocité pour sécuriser les emplois et les biens de « leurs étrangers » respectifs. D’autres participent, en échange des broutilles, à l’évasion quotidienne des capitaux frauduleusement amassés. Le Gabon finit par ressembler  à un xénodoque  et comparable à la cour du roi Pétaud où chacun fait ce qu’il veut.

 

La xénophobie gabonaise

 

Alléché par les pétrodollars des monarchies du Golfe, Albert Bernard Bongo s’était converti à l’islam sous le prénom d’Omar. Depuis lors,  le Gabon est membre de l’Organisation de la coopération islamique. Ses frères en Islam ainsi que leur obédience trônent aux côtés des autres confessions religieuses reconnues par l’Etat gabonais.

Les jours de fêtes musulmanes comme Aïd el-Fitr et Aïd el-Kebir sont des déclarés fériés. Les médias de l’Etat, hostiles à l’opposition, consacrent des temps d’antenne et leurs Unes aux activités islamiques, comme aux clercs des confessions chrétiennes.

Vendredi, jour de la grande prière hebdomadaire, ses adeptes  bafouent l’ordre à travers des nuisances diverses. Cela est la conséquence de l’hospitalité inspirée aux gabonais par  la conception de l’hospitium gréco romain  stipulant que l’étranger est un envoyé du dieu des dieux.

Au moment où les Gabonais trimardent, des lobbies ouest africains, arabes et autres assèchent le pays, arrachent, au mépris des lois et textes en vigueur, les propriétés des Gabonais de souche avec la complicité intéressée des autorités au pouvoir maraboutées et « imbécilisées ».

Avant-hier ce fut Dossou et consorts. Hier, Maixent Accrombessi puis Brice Laccruche Alihanga. Aujourd’hui, Ismaël Osseni et sa clique. Ils ont tous frappé à la porte de la nationalité gabonaise en lorgnant les avantages économiques et sociaux qu’ils en tireraient.

Leur modus operandi  est simple. Grands mystificateurs ésotériques devant Mahomet, ils  positionnent les membres de leur famille ou des personnes liges aux entournures politico- économico-financières pour vider le pays de l’ensemble de ses avoirs en  saignant, suçant, manipulant, et contrôlant toute l’administration à travers leurs tentacules avec le concours des factotums gabonais, lobotomisés, complètement stupides, qui pensent même que la nationalité gabonaise est une artificialité. Leur omniprésence dans le commerce de gros et de détail,  en ville, à la campagne et aux postes de souveraineté pour certains,  facilite leur saccage en règle du Gabon.

Le phénomène va crescendo. Dans les années 60, le Président Léon Mba Minko s’était vu obligé de  s’entourer  d’une légion étrangère, en l’occurrence les français, pour pallier au déficit des cadres. Albert Bernard Bongo, puis El hadj Omar Bongo et enfin Omar Bongo Ondimba fit appel à la main d’œuvre étrangère pour lui « apporter sa la force de travail » et proposait « en retour son amitié ». Cette amitié fut le début du commencement. Les métèques débarquent par grappes, par toutes les voies et par tous les moyens y compris la trotte et la nage vers les huit cents kilomètres de côtes que compte le Gabon.

Une fois au sec, ces métèques attirés les antivaleurs en islam se servent en saccagent leur terre d’accueil. Avec l’argent détourné au nez et à la barbe de leur distingué hôte servira à ces ouestaf et autres d’effectuer des investissements considérables dans leurs pays respectifs.

Prenant appui sur le sacro-saint principe selon lequel « honte au fils qui ne fait pas mieux que son père », Ali Bongo Ondimba imbu de son complexe d’inexistence a cru mieux de s’entourer essentiellement des métèques de tous horizons et à tous les niveaux de l’administration publique et parapublique. Cette légion étrangère se mêle de tout et de rien avec arrogance. Attitude perçue par les Gabonais comme un acte de provocation mettant en mal nos relations séculaires et notre vivre-ensemble. Pour l’avoir décidé, les Gabonais sont tout d’égo traités de xénophobes. Que nos frères étrangers le prennent pour dit, les Gabonais se sont résolus à se réapproprier leur pays.

Que le réveil du Gabon soit !

Beauty Nana BAKITA MOUSSAVOU

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