Les nouvelles ne sont pas bonnes pour le personnel d’Ecobank Libreville actuellement. Les agents travailleraient la peur au ventre. Une partie desdits agents commence à devenir un peu trop bavards et laissent délier leur langue, pour distiller que le DG de la boite, un sujet camerounais en ferait trop en usant de menaces et de l’intimidation pour se débarrasser des bouilles qui ne lui reviennent pas.
Visiblement, il se pose un problème de management à Ecobank. L’actuel Directeur général s’est lancé dans un processus de licenciement des gabonais qui ne dit pas son nom. L’homme profiterait de la moindre petite erreur de la part d’un agent, pour qu’il s’arrange à accompagner ce dernier à aller émarger au chômage. Avec d’autres, il a mis en place, un système soft de licenciement imparable qui consiste à proposer aux bouilles indésirables, ce qu’il nomme lui-même par « départ à l’amiable ». En réalité, le processus n’a rien à voir avec un vrai départ à l’amiable, tel que prévu par les textes. Il s’appuierait en fait sur des intimidations, des menaces et du harcèlement, toute chose qui finit par convaincre l’agent victime que s’il verse dans la résistance, le big boss finira par le pousser à la faute, lui donnant ainsi une raison de le virer sans préavis, le privant ainsi du moindre droit. Conséquence, ceux qui sont frappés par la malchance de croiser le chemin du fameux DG qui nous vient de chez Paul Biya où tout le monde est pourtant au pas, se voient obliger d’accepter la mort dans l’âme, le deal de « départ à l’amiable » qu’il leur propose insidieusement.
En outre, il a trouvé un gros baratin pour justifier son comportement désobligeant, c’est celui de dire qu’il s’appuie sur des instructions venant du Groupe international Ecobank. Mais selon poursuivant nos investigations, le Groupe Ecobank ne serait même pas au courant du grand jeu que sort son DG camerounais en poste à Libreville. Du coup, la moutarde commence à monter au nez de la classe gabonaise qui soupçonne le DG de vouloir martyriser les compatriotes gabonais sur leur propre sol son plaisir personnel. Ce qui est inadmissible.
Toutefois, nombreux sont les sujets gabonais qui ne comprennent pas l’indifférence du DGA gabonais qui fait le mort au moment où son patron hiérarchique déroule son plan macabre de torture morale des agents gabonais d’EcoBank. Qu’est-ce qui justifie son silence complice ? D’ailleurs, au-delà des faits relevés plus haut, s’ajoute l’existence dans cette banque, des pratiques d’un autre âge. On parle du droit de cuissage à la gent féminine et mêmes aux stagiaires…chose contraire à la charte du groupe Ecobank.
Il semble même que l’homme ne soit pas à son premier coup. L’année dernière déjà, il s’y était essayé. Sauf que le pouvoir de Libreville lui avait demandé d’arrêter son petit cinéma. Aujourd’hui, il revient avec quelque chose de plus perfectionné, de plus raffiné ; les départs à l’amiable. Le ministère du Travail gagnerait à jeter un coup d’œil et à écouter confidentiellement les agents gabonais pour voir clair dans ce qui se passe actuellement à Ecobank et faire en sorte que le DG arrête vite et tout de suite son plan macabre.
Nous continuons à enquêter sur les faits de détournement et de collusion avec la clientèle qui feront l’objet d’une prochaine parution.