Ce samedi 24 décembre 2022 un glissement de terrain entre les gares d’Offoué et de Boué a arraché une portion 500m de voie ferré, rendant ainsi impossible tout moyen de rallier les villes situé avant et après le lieu de l’incident. Ce qui visiblement aura des conséquences incalculables aussi bien le plan social qu’économique pour les provinces du Haut-Ogooué et sa province sœur l’Ogooué-Lolo. L’échec de la politique routière d’Ali Bongo et de l’Artf (Agence de régulation du transport ferroviaire) qui ne visiblement ne procède pas au contrôle technique du tronçon…
Suite au glissement de terrain survenu ce 24 décembre 2022 sur la voie ferré au Pk333, les populations ne pourront pas de sitôt rallié les 22 villes que desservait le Transgabonais. Selon les informations recueillies l’ampleur des dégâts nécessite de grands travaux qui nécessiteront des mois, mais aussi d’autres zones à risque ont été localisées par des experts. Cette situation viendrait encore selon certains usagers compliquer l’équation quand on sait que certains coins reculés de notre pays sont difficile d’accès par voie terrestre.
Selon Francis un usager « il serait de temps de trouver des solutions définitives et envisager la construction d’une autre voie de chemin de fer » ; pour Aline « les trains voyageurs peuvent continuer de circuler et s’arrêter à une gare avant le lieu d’impact et mettre en place les transports routiers entre les gares ». Une solution techniquement difficile.
En plus du fait que certains usagers ne pourront pas passer les fêtes en famille, ni se déplacer à cela s’ajoute la difficulté d’acheminement des produits vivrier et de marchandises avec pour conséquences direct l’augmentation des prix car pour certaines villes le chemin de fer était le moyen rapide et sure pour acheminer les marchandises.
Toutefois selon le directeur général de la SETRAG Christian Magni des palliatifs ont été trouvé pour l’écoulement des marchandises et des actions réparatrices sont déjà engagées.