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Sinohydro et le syndrome de l’eau à Owendo !

Quatre familles habitant aux abords du canal où se déversent les eaux des canalisations de la cité SNI, sur l’axe terminus-entrée de la cité-rose, ont failli tout perdre vers la fin du mois dernier. Suite à l’affaissement de la chaussée consécutivement au travail manifestement bâclé de la société Sinohydro, adjudicatrice d’un marché de renouvellement des conduites d’eau à Owendo. Jusqu’à présent, la situation reste en l’état.  Malgré les colmatages et les plaintes des sinistrés, certes sevrés d’eau potable depuis longtemps, mais qui ne veulent pas en recevoir avec cette abondance et d’une qualité aussi imbuvable.

Depuis bientôt deux ans, voire plus, une bonne partie des quartiers d’Owendo, dont la cité SNI-Nomba Domaine, est privée d’eau potable. Sollicitée par l’ancien pouvoir pour remédier à la situation en changeant la tuyauterie étroite et vétuste, l’entreprise chinoise Sinohydro, dont on ignore si elle en a véritablement l’expertise, s’est mise à creuser partout… partout. Parfois au petit bonheur la chance. Ouvrant ici, puis refermant là. Laissant inachevé un travail mal fait qui fait courir des menaces d’inondations sur les villas situées en contrebas derrière la Supergaboprix. Notamment sur l’axe Terminus-entrée de la Cité rose qui peut s’effondrer à tout moment. Obstruant complètement cette grande voie d’évacuation des eaux, principalement de pluie qui alors, vont inévitablement refluer vers les habitations précitées comme c’est le cas depuis le 25 novembre dernier à l’occasion de la tombée des grosses averses. Si rien n’est rapidement fait d’ici avant l’arrivée de la grande saison des pluies en mars prochain.

Interpellée, l’entreprise chinoise Sino-Hydro, ne semble pas vouloir prendre les choses au sérieux, en venant terminer correctement le chantier obtenu sous l’ancien régime. Ce qui a obligé le collectif des résidents potentiellement sinistrés du canal, de saisir par courriers, non seulement  le Délégué spécial chargé de la commune d’Owendo, mais aussi et surtout le Coordinateur général du programme intégré pour l’alimentation en eau potable et assainissement de Libreville (PIAEPAL) pour se plaindre de l’inaction de l’entreprise SINOHYDRO.

En effet, pendant la réalisation des travaux, la vieille buse métallique posée sous la rue en vue d’une meilleure évacuation du flux d’eau arrivant des hauteurs de la cité par torrents, avait été éventrée par les engins de cette entreprise. Mais au lieu de faire le remplacement approprié, SinoHydro a cru pouvoir remplacer la grosse buse, par un simple petit fût ordinaire contenant habituellement du carburant. Et ce qui devait inévitablement arriver…arriva dans la nuit du 25 au 26 novembre dernier. Et menace de se reproduire à la tombée de la moindre grosse pluie.

Faudrait-il que le président du CTRI se déplace personnellement, là aussi, pour faire entendre raison aux Chinois ?

 

Par Dercia-Clesha Akouma-Mbeng

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