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Société : Les chômeurs du Gabon interpellent le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema

Ce jeudi 4 avril 2024, le Mouvement National des Chômeurs du Gabon (MNCG) et Affiliés ont tenu un point presse en face du tribunal de première instance de Libreville. Au cœur de cette communication, il était question de l’attribution de 1000 nouveaux postes budgétaires aux chômeurs gabonais réunis au sein de cette organisation et la validation de leurs projets portant sur les prochaines assises nationales de lutte contre le chômage, prévues se tenir prochainement.

En action depuis trois mois auprès des autorités et les administrations de la capitale gabonaise, le MNCG a profité de la rencontre avec les médias pour solliciter la bonté du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, afin que l’attribution de 1000 nouveaux postes budgétaires au profit des chômeurs gabonais touche aussi ceux des quartiers sous intégrés et les enfants des parents économiquement faibles. Pour eux, « le coup de libération du 30 août dernier du peuple n’a pas encore libéré les chômeurs gabonais des quartiers sous intégrés, les enfants des parents économiquement faibles, des chaînes du chômage qui nous maintiennent en esclavage et qui est entretenu par l’administration centrale en complicité avec le secteur privé ».

En outre, le MNCG appelle à la bienveillance du général président pour la validation de leur projet sur les assises nationales de lutte contre le chômage. Aussi, il suggère au Président de la transition « de voir avec le gouvernement de Raymond Ndong Sima, dans quelle mesure les 7 milliards récoltés par le CTRI lors de l’opération de libération de notre pays, peuvent servir à la création d’entreprises nationales afin de lutter contre le chômage des gabonais »

Enfin, les chômeurs gabonais à travers cette allocution dénoncent un comportement d’injustice et d’inégalité de la part des administrations publiques et parapubliques. Le MNCG déclare « nous savons qu’il y a des recrutements à la Fonction publique, dans les sociétés parapubliques, dans les institutions, et quand c’est nous, on dit, circulez il n’y a rien ici. »

Il faut dire que le phénomène du chômage, notamment celui des jeunes, devenu insupportable dans notre pays, est tel que le Dialogue national inclusif qui s’est ouvert mardi dernier est attendu pour proposer de solutions idoines, autrement l’essor vers la félicité ne serait qu’un slogan chanté pour narguer ces gabonais laissés au bord de la route.

 

 

Alexise.S / Fatime Mousso

 

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