La gratuité du transport public instaurée par le régime déchu dans le grand Libreville pendant la période de COVID-19 semble tourner au ralenti ces derniers temps. Cela se traduit sur le terrain, par la rareté des minibus observée dans les différents endroits d’embarquement.
En parcourant le grand Libreville actuellement, nous ne voyons plus les longues files d’attente dans les différents lieux d’embarcations de la société de transport public Trans’urb. Du coup, les riverains se posent des questions sur l’effectivité actuelle de la gratuité du transport public instaurée par le régime déchu et que les nouvelles autorités de la transition avaient promis pérenniser. Nous avons observé le trafic régulier de la flotte de la société Gabonaise de transport ( Sogatra ) bien avant leur mouvement d’humeur, par contre, avec Trans’urb c’est tout le contraire. Ce ne sont que les grands bus qui assurent le transport des grands trajets : ( Owendo-Rio, Sainte Marie-Nzeng ayong, Cité des Ailes-Rio…).
Pour connaître les causes de cette carence de minibus, certaines sources révèlent que pour renflouer les caisses de cette société, leur direction générale a décidé de se lancer dans le transport interurbain avec les minibus de marque Mercedes. Une nouvelle agence de cette société vient de s’ouvrir du côté de Pk8, marché banane, pour les passagers à destination de Lambaréné et de Mouila. L’initiative est certes louable, mais pour une bonne compréhension, il aurait été mieux de communiquer… Avec la grève de Sogatra, les riverains qui étaient déjà habitués de s’embarquer gratuitement éprouvent d’énormes difficultés pour joindre les deux bouts.
Gageons que cette situation soit temporaire, juste pour la période des vacances estivales. Les plus hautes autorités de la transition doivent impérativement trouver des solutions palliatives pour soulager la population en cette période des préparatifs de la rentrée scolaire.
Par Adjé Rodrigue