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Le 29 octobre 2025, une avancée notable dans l’affaire de l’agression de Warren Loundou, un lycéen de 15 ans, a été marquée par la mise en détention de deux mineurs, jugés comme les principaux auteurs de cette violente altercation. Les faits, qui ont choqué l’opinion publique, se sont produits dans un contexte de jalousie, impliquant plusieurs anciens camarades de classe du jeune Loundou.
Initialement, sept suspects avaient été présentés par les autorités judiciaires. À la suite des enquêtes, le parquet a décidé de poursuivre cinq d’entre eux, tandis que deux autres individus, dont une jeune fille nommée Victoire – compagne d’un des agresseurs présumés – ont été relaxés, faute de charges suffisantes. Le juge d’instruction spécialisé dans les affaires impliquant des mineurs a ordonné la détention de deux des suspects, tandis que l’audition des trois autres a été repoussée à ce jeudi, en raison d’une coupure d’électricité ayant perturbé le déroulement de la procédure judiciaire.
En réaction à cet événement tragique, le président de la République, actuellement en déplacement à Rome, a exprimé son indignation à travers une déclaration sur les réseaux sociaux, dénonçant fermement l’augmentation des violences scolaires. « L’école doit redevenir un sanctuaire de savoir, un lieu où l’éducation et le respect priment, un espace où chaque jeune peut s’épanouir en toute sécurité », a affirmé le président dans un message diffusé sur Facebook.
Le chef de l’État a demandé au ministre de l’Éducation nationale de prendre des mesures « immédiates » et « efficaces » pour contrer ce phénomène grandissant, qualifiant les violences scolaires de véritable « fléau ». Il a en outre exigé une politique de « tolérance zéro » et insisté sur la nécessité d’obtenir « des résultats concrets et rapides ».
Dans un autre registre, le président a lancé un appel pressant à l’appareil judiciaire afin que les agresseurs de Warren Loundou soient jugés avec « la plus grande fermeté », soulignant que ces actes doivent être sanctionnés avec la rigueur de la loi. « La justice doit être impitoyable face à de tels comportements », a-t-il conclu.
Cette affaire, qui a secoué le pays, illustre la montée en puissance des violences en milieu scolaire et la nécessité d’une réponse coordonnée entre l’éducation, la justice et les autorités publiques pour garantir un environnement scolaire sécurisé pour tous les élèves.



