Depuis deux semaines, de nombreux abonnés de la société de téléphonie mobile Airtel Gabon ne cessent de nous contacter pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme étant une forme de négligence de la part de cette société. Il est désormais impossible, en appelant le 111 ou le 150, d’avoir un chargé de la clientèle en ligne. Non pas que ces numéros ne sont plus fonctionnels, mais ils vous donnent plutôt les autres offres, sauf qu’ils ne vous orientent plus vers un chargé de la clientèle comme par le passé. En cas de mauvaise opération, partez de chez vous pour vous rendre directement en agence.
Comme il est loin le temps ou Zain, l’ancêtre d’Airtel, rendait « la vie en mieux » à ses abonnés ! Aujourd’hui, avec Airtel, la vie des abonnés se complique de plus en plus. La moindre mauvaise manipulation ou réclamation qui, jadis, se réglait au téléphone, vous impose désormais de faire le déplacement en agence, soit au centre-ville ou à Mbolo. En ce temps de Covid-19, ce n’est pas la joie.
En passant à l’agence de Mbolo, par exemple, il n’est pas rare de trouver, sous une minuscule tente, des pères et mères de famille y agglutinés, sous la pluie ou sous le soleil, pendant des heures, attendant qu’un agent de sécurité viennent les appeler par vague pour aller formuler sa requête ou avoir un service qui, en réalité, ne valait même pas le déplacement et des heures d’attente.
Conséquence aujourd’hui, de nombreux compatriotes boudent Airtel et ne gardent la puce de cette maison que pour les transactions Airtel money. D’autres jettent la puce et se tournent vers la concurrence… De « La vie en mieux » de Zain, on se retrouve à « La vie en misère » d’Airtel.
Vivement que cela change et que le ministère de la Com’ et l’autorité de régulation jettent un coup d’œil dans cette bouillabaisse qui ne dit pas son nom.