Afin d’améliorer l’accès à des infrastructures urbaines résilientes aux changements climatiques et d’atténuer les risques d’inondation dans certaines villes secondaires de notre pays, la Banque mondiale, dans le cadre de son partenariat stratégique avec le Gabon, vient d’approuver un financement de 150 millions de dollars pour le projet d’aménagement des infrastructures du Gabon (PADIG), en accord avec le plan national de développement 2024-2026.
Le projet PADIG vise à améliorer la qualité de vie des populations vivant dans les zones urbaines des villes secondaires du pays, où l’accès aux infrastructures urbaines reste difficile, en investissant dans les transports, les infrastructures urbaines et les équipements publics résilients face aux changements climatiques, mais aussi en renforçant les capacités des institutions nationales et locales en matière de planification et de gestion urbaine résiliente.
Les villes impactées par le projet sont Oyem, Lambaréné, Koulamoutou, Franceville, Mouilla, Lebamba et Ndendé, où le premier volet du projet consistera à investir dans des infrastructures et des équipements urbains résilients aux changements climatiques tels que des routes, des écoles et des espaces verts, mais aussi dans la mise en place d’ouvrages de protection pour réduire les risques d’inondation afin de libérer le potentiel socio-économique de ces villes pour qu’elles deviennent des pôles intermédiaires créant des opportunités économiques pour les populations urbaines gabonaises.
Ce financement avait été suspendu à deux reprises depuis son annonce en juin 2024 en raison des impayés cumulés par le Gabon, la relance du projet annoncée par l’Institution de Breton Woods le mercredi 11 juin témoignage de la volonté de la banque mondiale d’accompagnement le Gabon dans son développement.
Ornika BILOGHE