Je ne mourrai plus jamais pauvre », s’était écrié un ancien ministre du pétrole après avoir touché son premier milliard. Pour les enfants d’Henri Claude Oyima alias le « Parrain », le ciel a également été clément pour eux. C’est ainsi qu’en épluchant les notes du dernier Confidentiel d’Echos du nord, on finit par avoir froid au dos en découvrant la fortune insultante de ces gamins, gagné à la sueur du front de leur papa. Lecture !
Ainsi, l’on découvre que plus de 10 milliards FCFA sont portés au crédit des comptes de la progéniture du « Parrain ». Jugez-en vous-même :
Oyima Rohan Henri Claude, son fils de 19 ans à peine, étudiant au Royaume-Uni, est détenteur d’un compte bancaire créditeur de 1,7 milliards FCFA* ouvert dans les livres de BGFIBANK Gabon ; Oyima Claudia, sa fille, collégienne, détentrice d’un compte bancaire créditeur de 499 millions FCFA* ouvert dans les livres de BGFIBANK Gabon ; Oyima Fabiola Jeanne Myri : étudiante en France, est détentrice d’un compte bancaire créditeur de 1,8 milliards FCFA* ouvert dans les livres de BGFIBANK Gabon ; Oyima Ndzaba Glendora, une autre de ses filles, salariée certes, mais dans une agence immobilière, est détentrice d’un compte bancaire créditeur de près de 500 millions FCFA* ouvert dans les livres de BGFIBANK Gabon ; les agences immobilières sont-elles si généreuses en commissions sur les opérations de ventes ou de location, même s’il s’agit d’IMP Conseil dont « le Parrain » est également le principal actionnaire ? That’s the question. Oyima Ognaligui Brenda, une autre fille, sa fonction de Directeur Administratif et Financier de la Holding familiale NAHOR Capital. Comment saurait-elle justifier le solde créditeur de 1,5 milliards FCFA* de son compte bancaire ouvert dans les livres de BGFIBANK Gabon ? Pour la petite histoire, NAHOR est un subtil jeu de lettres, en somme du verlan d’un des prénoms de son fils ROHAN, ingénieux n’est-ce pas !
Oyima Sabrina, une autre de ses filles, à peine sortie des études et sans qualification spécifique, celle qui a été parachuté Directeur du Capital Humain de BGFIBANK Gabon en 2022, est détentrice d’un compte bancaire créditeur de 1,6 milliards FCFA* ouvert dans les livres de ladite banque. Le cynisme du « Parrain » est sans limite. Même une petite fille a été exposée. Par décence nous ne fixerons que ses initiales. Il s’agit de ABO âgé de moins de 10 ans encore, propre petite-fille du « Parrain » est détentrice de comptes bancaires créditeurs de 200 millions FCFA* ouverts dans les livres de BGFIBANK Gabon. La consolidation de tous ces comptes laisse apparaitre la coquette somme de 7 999 000 000 milliards de FCFA ; ceci, sans y adjoindre les masses planquées dans des paradis fiscaux, et sous diverses formes dans des banques du groupe disséminées dans environ 12 pays. Cette stratégie a un nom : la dissimulation des fonds.
Silence, l’argent n’aime pas le bruit.
* Au moment de la consultation des éléments.