Oswald Ndong Nzé a été pris en flagrant délit de commercialisation de pointes d’ivoire. Les faits ont eu lieu le mardi 12 juin 2018 à Makokou. Pour deux pointes d’ivoire, l’homme risque six mois de prison.
Le trafiquant est un résident du village Akana situé à environ 75km de Makokou. Selon des sources proches du dossier, il est parti dudit village au petit matin du 12 juin. Objectif : écouler sa marchandise auprès d’un client avec qui, il avait pris rendez-vous quelques jours avant. Malheureusement pour l’homme, l’indiscrétion dont il a fait preuve va lui porter préjudice puisque l’information va parvenir aux éléments de la PJ de Makokou. Vers 10h, une équipe constituée des éléments de la PJ, des Eaux et forêts et de Conservation Justice entreprend d’aller vers le lieu indiqué pour la transaction, selon les informations reçues. Celle-ci s’avère être exactes puisqu’à ce moment-là arrive l’équipe qui surprend le sieur Oswald Ndong Nzé dans la position du marchand prêt à céder son produit. Dans une pièce aménagée pour l’occasion, le marchand avait déjà pris le soin d’étaler son butin.
Interpellé, l’homme est conduit dans les locaux de la PJ où il est interrogé et avoue rapidement son crime. Il indique alors avoir abattu un éléphant au village Akana, situé à près de 75 km de Makokou, avec un calibre 12 et des munitions de type chevrotine. Cette déclaration donne alors lieu à une perquisition à son domicile du village Akana. Au cours de l’opération sont saisis un calibre 12 ainsi que 2 cartouches de type chevrotine. Le nommé Ndong Nze Oswald, déclare ensuite qu’un complice attend sa part de l’argent issue de la transaction. Il donne ainsi une indication sur les membres de ce qu’il semble être un réseau organisé. Où sont les complices ? Ont t-il été informés de l’arrivée des éléments de la PJ ? Toujours est-il que ce complice de Ndong Nzé Oswald n’a pas été pris. Le temps joue pourtant en sa défaveur.
Pour l’heure, le nommé Ndong Nzé Oswald est gardé à vue dans les geôles de la Police Judiciaire de Makokou avant d’être présenté à Madame le Procureur de la République et déféré à la prison de Makokou. Il risque jusqu’à six mois de prison conformément aux dispositions légales et notamment des codes forestier et pénal.