C‘est ce qui ressort du communiqué de presse du ministère des affaires étrangères de ce jeudi 2 avril 2020. Toutefois précise l’information, ces compatriotes recevront de leur pays le Gabon, une assistance consulaire et aide financière, non encore déterminée.
Le covid-19, depuis son apparition dans la ville de Wuhan en Chine, continue de dicter sa loi au monde entier. Et pour endiguer son évolution des Etats prennent des décisions et des mesures qui, en d’autres temps et sous d’autres conditions, auraient semblé injustes ou totalitaires. Cela a peut-être été le sentiment de certains gabonais bloqués à l’Etranger qui ont eu envie de rentrer chez eux en cette période trouble. A cet effet, le ministère en charge des affaires étrangères dit avoir identifié 433 compatriotes résidant dans 17 pays dans le monde. Ces compatriotes, bien que loin de leur terre d’origine, restent une réelle préoccupation pour le gouvernement gabonais. En effet, dans le contexte actuel de la pandémie du Covid-19, plutôt que de les rapatrier, avec les risques de contamination liés à de tels voyages, « l’option retenue par le gouvernement est de leur apporter une assistance consulaire et une aide financière pour leur séjour ». Et de préciser que « le montant et les modalités de cette aide seront communiqués une fois que les arbitrages auront été fait par le gouvernement de la République ». Il faut relever qu’actuellement, ce gouvernement est aussi sollicité sur le plan national par les populations qui demandent des mesures dites d’accompagnement. Celles-ci étant censées rendre moins pénible un confinement qui a réellement amputé le pouvoir d’achat de certains, quand d’autres l’ont complètement perdu.
Le même communiqué indique par ailleurs l’ouverture, sous certaines conditions, de notre frontière aérienne. En effet, « le gouvernement a autorisé à titre exceptionnel certains vols étrangers en vue de procéder au rapatriement dans leur pays des résidents qui le désirent ». Et l’une des conditions pour ces vols est « qu’ils ne se feront que de jour à l’arrivée comme au départ, ne débarqueront ni passager ni membre d’équipage ».