Au cœur de Port-Gentil, la quiétude des rues est brisée par les témoignages déchirants portés sur une employée municipale, suspectée d’avoir provoqué la tragique fin de sa petite-fille de 4 ans. Des signes préoccupants avaient été signalés à l’école, mettant en lumière un drame familial qui soulève des questions cruciales sur la protection de l’enfance. Plongeons dans les détails de cette affaire à travers la parution du 25 février 2024 du quotidien L’Union.
Vivant lui-même à Lambaréné, un père confie sa fillette de 4 ans aux soins d’une grand-mère par alliance, employée à la mairie du 3ème arrondissement de la ville de Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué maritime. Cette dernière assume la responsabilité de l’enfant en l’inscrivant dans un jardin d’enfants municipal dédié aux tout-petits. Pendant la période de Novembre 2023 les premiers signes alertant sur le corps de la fillette B.N apparaissent. Son enseignante observe les hématomes et suspecte des maltraitances. Elle informe la directrice de l’établissement qui convoque la tutrice. Celle-ci avoue les faits, promettant de ne plus répéter ces comportements. Pourtant, un cas de récidive va conduire à une intervention des services sociaux et de la juridiction des mineurs.
4 mois plus tard, la maitresse de la fillette B.N est informée par sa tutrice qu’elle ne pourrait plus se rendre en classe pour raison de santé. Cependant, le 17 février, la directrice est frappée par un choc dévastateur : la fillette a tragiquement perdu la vie. D’après le rapport de la présidente du tribunal pour enfants, Greta Mara-Abyla, le médecin traitant mentionne une hémorragie interne au niveau de la tête comme facteur fatal du décès. Que s’est-il réellement passé ? grâce à la coopération d’une âme bienveillante préférant demeurer anonyme, une vidéo dévoile la grand-mère par alliance maltraitant sa petite fille. Deux mandats de dépôt ont été émis, visant à poursuivre la tutrice et la directrice de l’école, dévoilant ainsi une histoire poignante entourée de circonstances tragiques.
La profondeur de cette tragédie suscite une réflexion incontournable sur la protection des plus vulnérables, en mettant en exergue la nécessité impérieuse d’établir des mécanismes plus robustes pour prévenir de tels actes atroces. La responsabilité sociale envers les êtres sans défense, telle que cette petite fille de 4 ans, soulève des questions sur la manière dont la société peut mieux garantir leur sécurité et créer des environnements ou ils peuvent s’épanouir sans craindre la maltraitance. Cette sombre réalité appelle à un engagement collectif en faveur d’une vigilance accrue et de mesures concrètes visant à protéger ceux qui ne le peuvent pas.
Par Fatime Musso