Suite à l’assassinat des 4 membres d’une même famille survenu le 6 janvier dernier au quartier Montagne Sainte, dans le 2e arrondissement de la commune de Franceville, les parents des victimes se sont rendus hier au commissariat central de Franceville pour demander la peine capitale pour Yannick Noah Belingui.
Le samouraï de Montagne Sainte, à Franceville, en avouant son acte pour une histoire de bouteille de gaz, a hissé son forfait au sommet de la barbarie humaine. Aussi, les familles des victimes, dans leur soif de justice, ont pris d’assaut le commissariat central de Franceville, pour demander la peine capitale pour cet acte d’une barbarie inouïe. « Nous voulons que la justice le mette au poteau pour l’exécuter. Il ne doit pas vivre. Nous interpellons Monsieur le Président de la transition pour qu’il n’aille pas en prison. À Yené (la prison de Franceville), il aura la maison, l’eau et la nourriture. Il faut le décapiter. Car s’il est emprisonné, il sortira et pourrait recommencer », rugissaient devant le commissariat de Franceville les parents de la famille de Jeff Venceslas Balenda.
Rappelons que Yannick Noah Belingui a sauvagement massacré Jeff Venceslas Balenda (père), Francisca Komba (mère, enceinte), Céleste Pamela Maghili (7 ans) et Marie Grâce Issanga Dioumbi (2 ans). Il a décapité le père et la mère et, jeté les dépouilles des deux enfants dans le fleuve la Mpassa.
Dévasté par la douleur, les parents des victimes veulent tout simplement que le criminel reçoive le même châtiment qu’il a fait subir à ses victimes. Comme quoi, ‘’qui tue par l’épée mourra par l’épée’’. Pourtant, si la demande de la famille Balenda ne peut trouver que très peu de contestation dans l’opinion, au regard de la barbarie et de la cruauté de l’acte posé et des raisons évoquées pour le justifier, les dispositions de la loi en ce qui concerne la peine de mort au Gabon ne joue malheureusement pas en faveur de cette justice. En effet, la peine de mort définie par la loi n°21/63 du 31 mai 1963 portant code pénal, sera définitivement abolie au Gabon par la loi n° 3/2010 promulguée le 15 février 2010.
Toutefois, il convient d’interpeller nos autorités à trouver des méthodes suffisamment dissuasives face à l’insécurité et aux assassinats qui tendent à prendre de l’ampleur chaque jour dans notre pays.