La société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) se retrouve être au centre d’accusations la rendant coupable du vaste incendie qui a ravagé une dizaine d’habitations au quartier Nzeng Ayong, dans le sixième arrondissement de Libreville, en face du lycée Nyonda Makita (EPI), le lundi 3 août 2020, aux alentours de 16 heures.
Selon les témoignages recueillis sur le lieu du sinistre, le début de l’incendie aurait coïncidé avec le retour de l’électricité dans cette zone du quartier Nzeng Ayong où elle avait coupée depuis 11 heures de la matinée. Pour les riverains, le feu serait parti d’un court-circuit électrique et se serait propagé très rapidement. « En moins de temps que vous ne pouvez l’imaginer, j’ai vu plus d’une dizaine d’habitations réduite en cendre avec tout ce qu’elles contenaient comme appareils électroménagers, documents civils et administratifs et autres », témoigne une voisine qui, elle heureusement, a été épargnée par les flammes. Une rapidité dévastatrice des flammes qui pourrait s’expliquer par l’absence sur place de plusieurs occupants de ces habitations qui étaient en chemin, de retour de leurs lieux de travail. Mais aussi par des branchements électriques anarchiques, la promiscuité des habitations dont certains étaient construites avec les matériaux de fortunes (planches, tôles, cartons…)
> jeter tout de suite l’anathème sur la Seeg, avant que les services compétents aient établis les responsabilités des uns et des autres, un fait mérite tout de même d’être relevé. Depuis bientôt trois semaines, la Seeg et ses entreprises prestataires se plaisent à couper le courant, et même l’eau, dans les quartiers de la capitale gabonaise sans avoir à prévenir les usagers afin que ces derniers prennent des dispositions pour rendre moins pénibles ces moments de désagrément et se prémunir des conséquences d’un retour brutal et inopiné de l’eau ou de l’électricité, à savoir : inondation, détérioration des appareils domestiques, court-circuit, électrocution… Ceci peut-il expliquer cela ?
Une situation qui, malgré les dénonciations et récriminations des compatriotes, ne semble pas émouvoir dame Seeg outre mesure. Gageons d’ailleurs que ce n’est pas cette énième accusation- sans preuve établie jusqu’ à lors d’ailleurs- des gabonais sinistrés à Nzeng Ayong qui va arrêter le mépris que cette société a toujours affiché à l’endroit de ses clients.