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A gauche, Jennifer Biffot, Francophone Africa Representative, et à droite, Kristina Obame, Coordinateur Gabon programme Forêt et Faune
Pour valoriser le rôle du journalisme dans la préservation de l’environnement, l’Organisation non gouvernementale WildAid, en partenariat avec le Ministère de la Communication et des Médias du Gabon, a lancé, ce mercredi 29 octobre 2025, à Eden Garden Village, l’appel à candidatures pour la première édition du Prix du Journalisme Environnemental du Gabon. Ce prix a pour objectif de célébrer l’excellence des journalistes gabonais dans la couverture des enjeux environnementaux.
Une initiative inédite au service de l’environnement
Le Prix du Journalisme Environnemental du Gabon marque une première dans le pays. Ce prix s’inscrit dans une démarche de reconnaissance et de valorisation des journalistes qui, par le biais de leurs reportages, sensibilisent le public à la nécessité de protéger les forêts, la faune et les écosystèmes marins du Gabon.
La mise en place de ce prix vise à amplifier les voix de la conservation, à promouvoir une culture de responsabilité environnementale et à inspirer aussi bien les citoyens que les décideurs à prendre des mesures concrètes pour un avenir durable.
Les organisateurs de l’événement, WildAid et le Ministère de la Communication et des Médias, espèrent également encourager davantage de journalistes à s’intéresser aux questions environnementales et aux défis écologiques auxquels le pays est confronté, afin de générer une prise de conscience collective sur les enjeux urgents auxquels le Gabon fait face.
Des catégories variées pour mettre en lumière le journalisme environnemental
Le prix se décline en six catégories distinctes, afin de récompenser les meilleures productions médiatiques dans divers formats et sur des sujets spécifiques :
. Meilleur reportage sur la conservation marine ou côtière (tous médias confondus : presse écrite/en ligne, télévision, radio)
. Meilleur reportage sur la conservation forestière et/ou faunique (presse écrite/en ligne, télévision, radio)
. Meilleur reportage d’investigation environnementale (presse écrite/en ligne, télévision, radio)
. Meilleur reportage télévisé sur un sujet environnemental
. Meilleur reportage radiophonique sur un sujet environnemental
. Photo environnementale de l’année
Pour être éligibles, les candidats doivent être de nationalité gabonaise, et leurs reportages doivent avoir été publiés ou diffusés entre le 30 avril 2025 et le 17 mai 2026. Les travaux doivent également être accessibles au public gabonais.
Les hommes des médias venus assister au lancement du premier prix du journalisme environnemental au Gabon
Un jury d’experts pour sélectionner les lauréats
Les lauréats seront choisis par un jury mixte, composé d’experts gabonais et internationaux spécialisés en journalisme environnemental. Les candidats seront jugés sur la qualité de leur travail, leur capacité à sensibiliser le public et leur engagement envers les enjeux environnementaux du Gabon.
Chaque lauréat recevra une récompense de 450 000 FCFA ainsi qu’un trophée gravé, qui seront remis lors d’une cérémonie officielle en juin 2026.
Un prix pour amplifier les histoires essentielles
Ce prix, selon WildAid, représentée par Kristina Obame, Coordinateur Gabon programme Foret et Faune, et Jennifer Biffot, Francophone Africa Representative, vise à mettre en lumière des récits cruciaux : ceux des communautés locales qui défendent la nature, des écosystèmes en danger et des solutions émergentes pour préserver le patrimoine naturel du Gabon et de la région. Le journalisme joue en effet un rôle central dans la formation de l’opinion publique et dans l’influence des politiques publiques, en contribuant à la valorisation de la nature comme acteur essentiel de nos vies.
Le lancement du Prix du Journalisme Environnemental du Gabon est ainsi perçu comme le début d’une nouvelle ère pour la narration environnementale au Gabon. Une ère où les histoires de la forêt, des littoraux et de la faune seront racontées non seulement à travers les médias traditionnels, mais aussi à travers des récits locaux, en langues locales, et partagés à la fois au niveau national et international.
