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Le RPM dans le Woleu-Ntem : Alexandre Barro Chambrier lève le voile sur sa candidature à la présidentielle à venir

L’entrée en fanfare d’Alexandre Barro Chambrier dans le Woleu-Ntem, vendredi dernier, par l’étape inaugurale de Mitzic, présageait déjà du succès que devait connaitre l’ensemble de la tournée politique que vient de boucler ce dimanche 25 juin 2023, à Oyem, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), après un passage réussi à Bitam. Si la détermination à ne pas se laisser tondre la laine cette fois-ci, au cas où son camp politique remporterait l’élection présidentielle à venir dans notre pays, et la conviction que le salut de l’opposition ne passera que par la mutualisation de ses forces, ont été les axes forts de ce périple dans le septentrion du Gabon, à Oyem, Chambrier a presque levé le voile sur sa candidature à la magistrature suprême, au même moment que le centre gabonais des élections (CGE) rendait publique la date de la tenue des trois élections à venir (Présidentielle, Législatives et locales), fixée au 26 aout prochain.

Le séjour politique de trois jours qu’Alexandre Barro Chambrier et sa délégation du RPM viennent de boucler dans la province du Woleu-Ntem s’inscrit dans le prolongement des rencontres initiées depuis plusieurs mois avec ses concitoyens. L’étape du septentrion revêt un intérêt particulier, en ce qu’elle intervient au moment où les choses se précisent concernant les échéances électorales qui vont se tenir au Gabon cette année. On sait désormais que les trois élections se dérouleront simultanément le 26 août prochain et que le centre gabonais des élections (CGE) a arrêté la date limite des dossiers de candidature pour toutes les élections au 11 juillet.

Les choses se précisent également au niveau du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) où Barro Chambrier vient de lever un coin du voile qui entourait jusqu’ici sa participation à la prochaine élection présidentielle. En effet, à l’occasion du grand meeting qu’il a animé à Oyem et qui a vu la participation massive des populations locales, aux antipodes avec celle du concert offert aux bacheliers improvisé par les pédégistes, qui tentaient vainement un sabotage qui a brillamment échoué, Barro Chambrier, s’est laissé emporter à faire des confidences au woleu-ntemois, motivé certainement par l’accueil très chaleureux qui lui été réservé, sur la réponse qu’il pourrait donner prochainement sur les différents appels à se porter candidat qui lui ont été adressés. « Vous m’avez fait l’honneur de penser que je pourrais être candidat aux élections présidentielles, si je ne me suis pas prononcé jusqu’à présent, je vais vous faire une confidence, c’est parce que je voulais d’abord arriver dans le Woleu-Ntem. Maintenant que vous m’avez donné des assurances que vous êtes prêts à me soutenir, je peux vous dire que je ne vais pas tarder à vous donner ma réponse », a déclaré Barro Chambrier à Oyem, soulevant des salves d’applaudissements.

Pour ceux qui suivent Chambrier et sa politique, depuis qu’il a initié ses tournées à travers tout le pays, la déclaration attendue ici ne serait qu’une candidature à la candidature consensuelle de l’opposition, si toutefois celle-ci venait à voir le jour.  Il faut noter que le patron du RPM a toujours milité pour la mutualisation des forces de l’opposition et continue encore de le faire au sein de la plateforme Alternance 2023. Dans tous les cas, le patron du RPM constant dans son combat politique depuis sa sortie du parti au pouvoir en 2016, affirme avec force sa détermination à ne pas se laisser tondre la laine cette fois-ci, au cas où son camp politique remporterait l’élection présidentielle à venir dans notre pays. « Au Gabon, il y a une opposition qui est intelligente, une opposition qui est expérimentée, une opposition qui doit s’unir suffisamment tôt pour mettre en place les différentes stratégies, A, B et C », a lancé aux mitzicois celui qui est affectueusement appelé ABC, avant d’affirmer sa détermination. « Nous devons faire confiance à l’intelligence collective et nous devons aller vers un candidat consensuel pour éviter de disperser nos voix. Ça peut être moi comme ça peut être aussi quelqu’un d’autre, je m’alignerai, mais la détermination doit être la même ».

Désormais les jeux sont lancés. Reste à espérer qu’ils se dérouleront cette fois dans le strict respect du jeu démocratique par tous.

 

 

 

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