L’ancien membre du gouvernement Françoise Assengone Obame (Fao) a réuni, mercredi dernier à la Chambre de commerce de Libreville, les ressortissants du 3è siège Doum-Doumandzou, dans le département de l’Okano, devenu un même siège avec le nouveau découpage électoral. Y étaient présents certains candidats investis par le PDG, ainsi que les populations de son siège présentes à Libreville.
On notait les présences d’Habib Emane Angore et Jean Léonard Nguéma Ondo, les deux sénateurs, et des cadres venus nombreux pour écouter la communication du député sortant de ce siège. Dans ses propos, elle a dit qu’elle seule ne peut résoudre tous les problèmes. Pour elle, il faut adopter « le concept de la solidarité innovante qui permet de compléter la politique du gouvernement en amorçant le processus de développement par la solidarité de proximité pour l’épanouissement et l’autonomisation ».
Elle veut faire de Doum-Doumandzou un coin où il fait bon vivre. Les moyens y sont pour transformer et améliorer les conditions de vie des populations, a-t-elle insisté tout en demandant aux uns et aux autres de se débarrasser de comportements déviants comme la duplicité. « Nous devons plutôt prôner la franchise et la sincérité », a-t-elle plaidé.
Cependant, la compétition politique dans cette partie de la province septentrionale promet des étincelles, d’autant plus que l’unique siège est convoité par plusieurs autres challengers, notamment les candidats de l’opposition tels que RH&M, UN, LD, PSD, DN, PDS, Rapid qui, à l’unisson, prônent le changement radical. Cela promet donc sur le terrain.
A noter, qu’elle est la seule candidate présentée par le PDG sur les 18 investis dans la province du Woleu-Ntem. Où sont donc l’approche genre, la décennie de la femme et le quota de 30 % tant vantés par l’appel des Mille et une de Nicole Assélé et l’émergent en chef ?
C’est autour d’un cocktail que les ressortissants du 3è siège Doum-Doumandzou se sont séparés.
Les électeurs de ce siège apprécieront en connaissance de cause, car celle qui se présente à eux aujourd’hui a non seulement déjà fréquenté les bancs de l’Assemblée nationale, mais a aussi émargé au sein de nombreux gouvernements de l’émergence.