Sosthène Nguema Nguema, ministre du Pétrole et du Gaz (à droite), lors de la passation des charges avec son prédécesseur, Marcel Abéké (à gauche)
Sosthène Nguema Nguema a été nommé ministre du Pétrole et du Gaz lors de la formation du premier gouvernement de la cinquième République en début de cette semaine. Ce vendredi 9 mai 2025, il a officiellement pris ses fonctions lors d’une cérémonie de passation des charges avec son prédécesseur, Marcel Abeké. À cette occasion, le nouveau ministre a clairement exprimé ses ambitions et ses attentes vis-à-vis de ses collaborateurs, affirmant son engagement à mener à bien la feuille de route confiée par le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Conscient des défis qui l’attendent, Sosthène Nguema Nguema, désormais à la tête du secteur pétrolier et gazier gabonais, assume pleinement la responsabilité de ce domaine stratégique pour l’économie du pays. Lors de la cérémonie de passation, il a articulé ses attentes, certes de manière brève mais avec une clarté certaine, insistant sur la nécessité de travailler ensemble pour atteindre les objectifs établis par son prédécesseur. « Mon prédécesseur a décliné les objectifs à atteindre et je ferai tout pour qu’ensemble nous puissions y arriver. Nous devons imprimer la volonté du chef de l’État par rapport au secteur Pétrole qui est hautement sensible. Je sais que je peux compter sur la participation de tous en termes de dynamisme. Je dirais simplement que je suis moi-même déjà quelqu’un d’extrêmement rigoureux. C’est dans cet esprit-là que j’espère impulser ce dynamisme professionnel au sein des équipes », a-t-il déclaré.
Marcel Abeké, ministre sortant, a pour sa part souligné les objectifs qui lui avaient été assigné, qu’il a dit avoir partiellement atteints, tout en indiquant que d’autres étaient encore en cours. Ces objectifs incluent l’amélioration de la production nationale pour accroître les recettes pétrolières, la valorisation des réserves gazières significatives, et l’augmentation de l’attractivité du bassin sédimentaire pour attirer de nouveaux investisseurs, ainsi que le renforcement de la prise en charge par le pays de son industrie pétrolière.
Désormais, le nouveau ministre, titulaire d’une Maîtrise en Biologie Générale et Sciences de la Terre et de l’Univers (BGSTU) obtenue à l’UFR de Poitiers, en France et ayant occupé les fonctions stratégiques telles que Directeur Général de SÉQUEN et de spécialiste QHSE au sein de la délégation générale du Gouvernement Belinga, est chargé de poursuivre ces initiatives et d’améliorer les conditions de travail, de régulariser les situations administratives du personnel et de mieux gérer les carrières des agents et, par exemple, de trouver des solutions définitives en ce qui concerne le problème de la précarité de l’emploi dans le secteur pétrolier.
« Je compte instaurer une gestion participative. Chacun, à tous les niveaux du ministère, doit s’impliquer pour atteindre les objectifs fixés par le président. La rigueur au travail et l’engagement de toutes les ressources humaines du ministère doivent nous aider à atteindre ces objectifs rapidement », a-t-il affirmé, ajoutant que « c’est à partir de cet instant qu’on saura clairement que nous sommes passés à la Ve République. La Ve République n’est pas un slogan, c’est un état d’esprit, une manière de travailler, une méthode inclusive et rigoureuse de travailler ».
