En prélude de la semaine de la sécurité routière, organisée au mois de mai de chaque année, la société civile gabonaise a pris récemment part active à la 4ᵉ Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière qui s’est tenue à Marrakech, au Maroc, sous l’égide du gouvernement marocain et de l’OMS, sous le thème « Un monde, une route : s’engager pour la vie ».
Plus de 5000 délégués, dont les ministres en charge de la question des différents de notre continent, experts en sécurité routière, des universitaires, des ONG, des jeunes et des acteurs du secteur privé. Le but est d’accélérer les progrès vers l’objectif de développement durable 3.6, visant à réduire le nombre d’accident, des morts et des blessés sur les routes de l’Afrique d’ici 2030. Une initiative saluée par les participants qui voient ici l’interpellation des usagers de la route sur leurs responsabilités au volant de leurs véhicules.
La session parallèle sur « Pourquoi mettre en avant la sécurité routière en Afrique » a souligné l’importance de la collaboration et de l’engagement pour atteindre les objectifs mondiaux de sécurité routière. Cette session a mis en avant l’utilisation des données pour surveiller et évaluer les performances, ainsi que le rôle crucial d’une approche multipartite pour relever les défis liés à la mise en œuvre des interventions en matière de sécurité routière.
Elle a démontré que le passage des engagements à l’action pour des routes plus sûres nécessite une approche collaborative, où les politiques gouvernementales, le plaidoyer communautaire, l’implication du secteur privé et le financement durable doivent converger. Les ONG africaines et les experts en sécurité routière, co-organisateur de cet événement en partenariat avec l’OMS, le gouvernement marocain, TARS CONSULTING et l’Association Panafricaine des Victimes de la Route (APVR) que dirige notre compatriote Alene Ndong Nkoulou.
Rappelons que, cet espace de dialogue a réuni la société civile, les jeunes, les parties prenantes africaines, les autorités gouvernementales et le secteur privé. Le stand des ONG africaines, installé au sein de la conférence ministérielle, a été un véritable point de convergence pour les membres des ONG et les experts tout au long de ce rendez-vous du donné et du recevoir. Occasion donnée pour certains leaders des mouvements associatifs et Organisations non gouvernementales (ONG) de renforcer leurs capacités la question de la sécurité routière.
Toutefois, ces derniers n’ont pas manqué de témoigner des réalités vécues par les usagers de la route et les victimes d’accidents. Une plateforme a été mise en place pour présenter des solutions visant à sécuriser les déplacements des usagers de la route. Au moins 10 chefs de délégation, parmi lesquels M. Jean Todt, envoyé spécial des Nations Unies pour la sécurité routière, ainsi que des dirigeants du secteur privé, ont eu le privilège de visiter le stand mentionné. La délégation gabonaise a marqué son empreinte lors de cette conférence par son témoignage et son fort engagement sur la lutte contre l’insécurité routière. Sa dynamique et sa participation active à été essentielles dans les échanges et les discussions stratégiques menées tout au long de cet événement. La collaboration avec la délégation gabonaise a été fructueuse et enrichissante, renforçant ainsi l’engagement du Gabon pour la sécurité routière, tant au niveau national qu’international.
L’Association Panafricaine des Victimes de la Route, a contribué aux réflexions et aux échanges sur la sécurité routière, en mettant en lumière les défis uniques du continent africain. Implication et l’engagement de sa présidente reste significative pour promouvoir la sécurité routière été remarquables, renforçant ainsi l’importance d’un dialogue international pour des routes plus sûres. D’où la satisfaction d’Alene Ndong Nkoulou.