Le torchon brûle au sein du parti pour la Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (REAGIR). Après la désignation le 21 septembre 2024, d’un nouveau président par intérim en la personne de Persis Lionel Essono Ondo, par François Ndong Obiang, président statutaire, le bureau exécutif du parti est monté au créneau pour exprimer son étonnement quant à cette décision, laquelle selon les membres de ce bureau, ne relève plus de la compétence de ce dernier.
Suite à la décision de François Ndong Obiang de démettre Guy Roger Aurat-Reteno de sa fonction de président intérimaire et de désigner Persis Lionel Essono Ndong comme nouveau président, le bureau exécutif de REAGIR a exprimé, dans une déclaration de presse, son étonnement quant à cette décision qui ne relève plus de la compétence de François Ndong Obiang, président statutaire du parti. Selon le bureau exécutif, conformément à l’article 16 des statuts du parti, la fonction de président est incompatible avec certaines fonctions nationales, notamment celle de président ou membre du bureau de l’une des chambre du Parlement. En tant que vice-président de l’Assemblée nationale, Ndong Obiang ne dispose plus de la compétence juridique, ni statutaire pour agir au nom du parti. Pour appuyer son positionnement, le bureau exécutif a rappelé plusieurs faits qui laissent penser que depuis un certain temps l’actuel vice-président de l’Assemblée nationale fait cavalier seul. Comme le fait que, le 18 octobre 2024, le bureau exécutif organisait l’installation des nouveaux responsables des organes centraux en l’absence du président statutaire François Ndong Obiang qui lui, organisait une rencontre à quelques lieux, le même jour et, des deux autres vice-présidents Félix Bongo et Persis Lionel Essono Ondo, qui selon eux, résiderait à l’étranger, notamment en Côte d’Ivoire. Selon certaines sources, des divergences dans la gestion du parti seraient à l’origine de l’éviction à la présidence du parti de l’intérimaire Guy Roger Aurat-Reteno, une situation qui pourrait laisser penser a une querelle de pouvoir.
Affaire à suivre…