Deuil et consternation à Makokou et dans le clan Issoze. Le Cuspodien et ses proches croyaient dur comme le fer de Bélinga que le fils de tata Ngondet allait rempiler pour le simple fait qu’il était l’un des acteurs de l’un des plus grossiers montages du siècle avec Pierre Claver Maganga Moussavou et la régente Marie Madeleine Mborantsuo. Des mauvaises langues rapportent même que le champagne était déjà au frais…
Et lors de la rocambolesque nuit de la nomination du nouveau PM, c’était un silence de cathédrale lorsque le secrétaire général de la présidence de la République est passé à la télé pour donner le nom du nouveau chef du gouvernement : Julien Nkoghe Bekale. Une véritable torture pour le Cuspodien, surtout que tout au long de cette mémorable journée, les réseaux sociaux avaient fait un véritable tapage sur le nom de Julien Nkoghe Bekale. Les plus sceptiques (y compris Issoze) émettaient des doutes vu le passé de cet ancien ministre lors de son passage au ministère du Pétrole et du surnom de Ben Laden que lui avaient collé certains confrères de la presse dite « du Palais ». Malheureusement, lors de cette nuit noire, c’est dans une salle rose que le secrétaire général du Palais est venu donner le nom de Ben Laden, pardon Julien Nkoghe Bekale. Il n’en fallait pas plus pour que, dans les milieux Issoze, particulièrement chez ceux qui ont joui de ses largesses, on pousse un accès de colère pour dire tout le bien qu’ils pensent de Mborantsuo et Brice Lacruche Alihanga, accusés, à tort ou à raison, d’être en réalité les vrais acteurs de ce qu’ils ont qualifié de grossière falsification… Nous savions depuis que les relations entre le DC de Boa et le PM n’étaient pas bonnes, pour ne pas dire exécrables. Mais de là, parler de « falsification » parce que le mentor est tombé, n’est-il pas un aveu d’impuissance et un criard manque de courage ? On a même poussé l’humiliation du Cuspodien jusqu’à aller le ranger à la Médiature de la République, alors qu’il est député. Va-t-il remettre son mandat à ses électeurs, notre Constitution ne consacrant la mise en jachère ou la compatibilité de la fonction de député qu’aux seuls membres du gouvernement ? Issoze pourra-t-il, une fois dans sa vie, faire preuve de courage en refusant cette humiliation de plus, cette humiliation de trop en disant merci à Madame la régente qu’il ne veut pas aller lire l’union à la Médiature à défaut de lui un autre os à ronger ?
Le comble est que l’ancien PM vit son éviction comme une monstrueuse injustice. Il faut rappeler qu’il était né entre lui et son petit frère Alain Claude Bilie-By-Nze une satanique rivalité. La chute de l’un consacre, de fait, la victoire de l’autre. Conséquence aujourd’hui, face au clan Bilie-By-Nze, les proches d’Issoze sont contraints de raser les murs. Le comble c’est qu’à l’humiliant garage où l’on est allé le parquer, il n’a pas une grande marge de manœuvre, même pour caser son petit monde. A lui de prouver qu’il est un homme et qu’il a quelque chose qui se lève entre les cuisses en refusant cette humiliante et déshonorante nomination. Dans le cas contraire, les Ogivins et ses supporters apprécieront.