Comme prévu par le calendrier du ministère de l’Éducation nationale et de la formation civique définie par la tutelle, les cours ont débuté timidement ce lundi 02 septembre 2024 sur l’ensemble du territoire national. Dans certains établissements scolaires publics, privés et confessionnels, l’heure était à la prise de contact, alors que certains parents d’élèves procédaient aux inscriptions et réinscriptions.
Difficile d’imaginer une rentrée des classes aussitôt après la célébration de la journée de la libération du 30 août, très festive. Mais elle a bien été effective ce lundi 02 septembre, sur l’ensemble du territoire national. Les parents se sont rendus timidement dans les établissements pour procéder soit aux inscriptions et réinscriptions soit à la reconnaissance des classes et la prise des emplois du temps.
Une rentrée, selon la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoum Leclercq, « placée sous le sceau de la restauration de l’école gabonaise », marquée par de fortes actions telles que, la gratuité des frais de scolarité pour les élèves des établissements publics et ceux orientés par l’État dans les structures privées, le plafonnement du prix des tenues scolaires à 13 000 fcfa, la distribution de manuels scolaires avec des programmes visant à améliorer la qualité des enseignements. On note également la mise en place de nouveaux manuels conceptualisés au format approche par les compétences pour les classes de 6 et 5 du premier cycle de l’enseignement secondaire.
Bien que le top départ soit lancé, certains parents dont les enfants ont été orientés par l’État dans des établissements confessionnels et privés laïcs d’utilité publique, sont obligés de payer les frais d’écolage afin d’inscrire leurs enfants. Bien que rassurés que cet argent leur sera restitué au moment opportun, les parents restent toutefois accablés et invitent les autorités à se pencher sur la question.
Par Ornika Biloghe Bi Mba
