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Reprise des patrouilles et contrôles routiers : Jusqu’où iront Barassouaga et ses hommes ?

Juste quelques semaines avant les élections générales, le commandement en chef de la gendarmerie nationale a ordonné, le 11 juillet 2023, la reprise des patrouilles et contrôles routiers dans le grand Libreville. Cette reprise des patrouilles intervient après une suspension décidée en août 2022. Elle se fera avant, pendant et après les élections qui se tiendrons le 26 août prochain avec « emploi de la force en cas de nécessité ».

La reprise des patrouilles et contrôles routiers, de jour comme nuit, pour les unités départementales de grand Libreville a débuté le mardi 11 juillet 2023. Le but de cette opération est officiellement d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Le déploiement de ce dispositif est consécutif à une décision du commandement en chef de la gendarmerie nationale à la l’avant-veille veille des élections générales du 26 août 2023. L’opération se déroulera avant, pendant et après celles-ci. Il faut noter que les fouilles des embarcations à Bikele, Bambouchine et au Cap Esterias se feront également.
« Urgent (…) Vous commande dès mardi 11 juillet (…) Reprise des patrouilles et contrôles routiers pour les unités départementales du grand Libreville de jour comme de nuit (…) Interpeller tous véhicules (…) Procéder au contrôle de l’identité des passagers stop et à une fouille générale du véhicule et tout bagage à bord (…) Saisir les marchandises ou objets prohibés », indique un message du général de brigade Brigitte Onkanowa. Signé le 10 juillet 2023, ce message interne ayant fuité sur les réseaux sociaux est destiné à « toutes les unités » de gendarmerie du grand Libreville.
Selon le général de brigade, les éléments de la gendarmerie nationale déployés sur le terrain auront également la charge de contrôler systématiquement les entrées et sorties des débarcadères de Bikele et Bambouchine. Au niveau du Cap Esterias, les patrouilles vont se faire sur les entrées et les sorties, notamment, des bras de mer du littoral en procédant à la fouille de toutes les embarcations. « Emploi de la force en cas de nécessité (…) Usage des armes interdit (…) Sauf cas de légitime défense (…) Faire preuve en toutes circonstances de professionnalisme et respect des droits humains (…) Aucune négligence ou abus de pouvoir ne sera toléré », précise le commandement de la gendarmerie nationale.
Sauf qu’à peine lancée, l’opération fait déjà grand bruit, y compris au niveau des ambassades et consulats (lire page 8). En effet, les hommes de Barassouaga, qui n’opèrent en patrouille que la nuit, ne badinent pas avec les usagers, rendant même jaloux les policiers habitués au racket. Il semble que même après avoir montré patte blanche, ces « mange-mille » (mille francs) font tout pour détrousser les usagers. Le refus « d’obtempérer » peut vous valoir des bricoles. Le comble c’est qu’à écouter certains officiers et agents de renseignements, cette opération a été précipitée, car dans sa forme elle n’obéit à aucun risque que pourrait courir le pays actuellement en termes de sécurité.
Et voilà que non seulement on parle de précipitation, mais aussi d’agressions morales via des comportements blâmables.
Barassouaga doit discipliner ses hommes.

Sévérine N.

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