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Table ronde organisé par l’ambassadeur de Chine au Gabon : La cause de Taïwan au cœur du conflit Etats-Unis/Chine

L’ambassade de Chine a servi de cadre à une table ronde entre l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine au Gabon, son excellence M. LI Jinjin. Ce dernier a axé son exposé autour du thème : « La question de Taïwan est au cœur des intérêts fondamentaux de la Chine. Le diplomate n’a pas fait mystère du jeu que joue les Etats-Unis en déniant l’appartenance de Taïwan à la Chine. Pour LI Jinjin, il n’a même pas débat, il n’y a qu’une seule Chine, une et indivisible et Taïwan fait bien partie de la République populaire de Chine.

Dès l’entame de son propos, le diplomate a rappelé le tapage fait récemment par certains pays occidentaux sur la question de Taïwan, prétendant que la Chine « modifie unilatéralement le statu quo dans le détroit de Taïwan ». Ces derniers auraient versé dans le montage de toutes pièces d’un faux scénario d’ « une attaque armée contre l’Île de Taïwan par la Chine ». Le diplomate affirme que « ces arguments ne font de distinction entre le vrai et le faux et constituent un piège narratif avec une malveillance ». Il affirme avec fermeté et sans complaisance que : « il n’existe qu’une seule Chine dans le monde, et que les deux côtés du détroit appartiennent à une seule et même Chine. Taïwan fait partie du territoire chinois. Le gouvernement de la République populaire de Chine est l’unique gouvernement légal représentant toute la Chine ».
Se livrant à l’historique du retour de Taïwan à la Chine, après la seconde guerre mondiale, le cheminement partira de « la déclaration du Caire (Egypte) » et « la proclamation de Potsdam (Allemagne) » qui stipulent explicitement que « tous les territoires que le Japon a volés à la Chine, tels que le nord-est de la Chine, Taïwan et les îles Penghu, devraient être restitués à la Chine », confirmant ainsi la souveraineté incontestable de la Chine sur la région de Taïwan.
Nous passons la guerre civile qui a éclatée en Chine en 1940, pour s’intéresser à la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies qui a réglé définitivement, les plans politique, juridique et procédural, la question de la représentation aux Etats Unies de la toute la Chine, y compris Taïwan. Principe qui est également reconnu par plus de 182 pays qui ont établi les relations diplomatiques avec la Chine. Il s’agit donc là, d’un consensus général et incontestable de la communauté internationale.
S’exprimant couramment en français, LI Jinjin s’inquiète du soutien qu’un « certain pays » apporte aux forces sécessionnistes sur l’Île visant l’ « indépendance » de Taïwan ». En effet, les USA, tout en reniant de manière son engagement de n’entretenir que des relations non officielles avec Taïwan, ont intensifié leur collusion avec les autorités sécessionnistes taïwannaises. Il en veut pour preuve, l’augmentation en ventes d’armes à Taïwan, et en faisant passer la catégorie des armes défensives aux armes offensives, en vue d’aider Taïwan à renforcer ses « capacités de guerre asymétrique et de soutenir les forces sécessionnistes visant l’ « indépendance de Taïwan »
Pour LI Jinjin : « Personne ne doit sous-estimer la forte détermination, la ferme volonté à défendre la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale. La question de Taïwan est apparue au moment où notre nation se trouvait dans les souffrances et le malheur, et elle sera résolue avec le renouveau de la nation. Nous continuerons à tout faire pour faire parvenir à la réunification pacifique de la patrie avec la plus grande sincérité et les plus grands efforts. Dans le même temps, nous nous réservons de prendre toutes les mesures nécessaires. La loi anti-sécession de la Chine est très claire, à ce sujet. En cas de violation, nous devons agir conformément à la Constitution et à la loi. »
Le diplomate a dit sa gratitude envers les autorités gabonaises par rapport à la question de Taïwan, dont le soutien ferme au principe d’une seule Chine est indéniable. Il a dit sa disponibilité à travailler avec le Gabon pour continuer « de se soutenir fermement sur les questions touchant aux intérêts vitaux de part et d’autre, s’opposer à l’ingérence des affaires intérieures par les forces extérieures, et défendre ensemble les normes fondamentales régissant les relations internationales et l’équité et la justice internationales ».

GPA

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