Input your search keywords and press Enter.

Dialogue National Inclusif (DNI) : Clap de fin sur les travaux d’Angondjé et quid de la suite ?

Photo de famille marquant la fin des travaux en commissions et en sous-commissions au stade d’Angondjé

Les travaux du Dialogue national inclusif, lancés en début de ce mois, au stade d’Angondjé, dans la commune d’Akanda, ont connus leur épilogue le samedi, 27 avril 2024 dernier, avec la lecture du rapport général de ces assises. Depuis lors, les analyses, commentaires et interprétations vont bon train, décortiquant les recommandations issues de cette grande messe et leur donnant même parfois, à tort, un caractère souverain ou contraignant. Quid alors de la suite de ces travaux du Dialogue national inclusif ayant duré un mois ?

L’étape suivante, après les travaux en commissions et en sous-commissions tenus au stade d’Angondjé, sera la remise, ce mardi, par le bureau du DNI du rapport général de ces assises au président de la transition, président de la République chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, ce sera également la clôture officielle du DNI.

En marge de cette cérémonie à venir, prévue se tenir au Palais du bord de mer, l’opinion ne cesse de décortiquer les recommandations issues du Dialogue national inclusif qui vient de s’achever, faisant parfois une mauvaise lecture du rendu de ces assises. A titre d’exemple, il n’est rare de lire dans les réseaux sociaux ou d’entendre dans des conversations certains compatriotes dire qu’ils sont contents de la dissolution ou de la suppression du parti démocratique gabonais (PDG), alors que le rapport du DNI parle plutôt de suspension et de l’inéligibilité de ses cadres pour une période de trois ans, et ce n’est là qu’une recommandation dont la matérialisation devra encore franchir certaines étapes.

Pour avoir une idée claire de ces étapes et de la suite du processus qui a débuté, il y a quelques mois, avec les contributions des gabonais de tout bord, en passant par le récent Dialogue national inclusif pour aboutir au référendum à venir, il importe de revenir sur l’interview que Laurence Ndong, ministre de la Communication, chargé des Médias, a accordé à Sébastien Németh, correspondant de RFI. « Tout ce qui a été dit, normalement va être transmis aux sectoriels et ce qui doit être transformé en loi sera transformé en loi, parce qu’il y aura une constituante qui va donc se charger de rédiger une nouvelle constitution qui sera adoptée par référendum. Donc tout ce qui va sortir du Dialogue national est appelé à être mis en œuvre dans la mesure du possible… », a déclaré Laurence Ndong, porte-parole du gouvernement. Et à la question de savoir si ces reformes vont être mises en place avant la fin de la transition, elle a répondu que « l’objectif était de travailler à construire le Gabon pas seulement d’aujourd’hui, ni de demain, ni d’après-demain, on s’inscrit dans le long terme. Les résolutions, certaines pourraient être mises en œuvre là pendant la transition mais d’autres non. Tout ce qui a été adopté ne peut pas être mise en œuvre, déjà là on est à huit mois de la transition, donc il reste moins de deux ans… », a-t-elle renchéri.

Après le clap de fin sur le Dialogue national inclusif, un grand travail d’explication des réformes envisagées devra continuer jusqu’au référendum, une manière d’impliquer tout le monde dans la construction du Gabon que nous voulons.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *