L’Association des Artistes de Minvoul (ASSAM) est secouée par une crise interne suite à la destitution de son président, Reej l’Essibonais. Cette décision, annoncée par un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux par cinq membres du bureau, dont le vice-président Guy le Gabon, fait suite à la diffusion d’une ‘’vidéo jugée malsaine’’ impliquant le dirigeant de l’association.
L’onde de choc a été immédiate. La séquence incriminée, qui a rapidement fait le buzz avant d’être supprimée de la plateforme TikTok, met en scène Reej l’Essibonais dans une ‘’posture jugée obscène’’ en compagnie d’un autre jeune homme. Cette diffusion a provoqué une ‘’vive indignation’’ au sein de la communauté artistique de la ville de Minvoul, dans la province du Woleu-Ntem, forçant le bureau de l’ASSAM à réagir avec célérité.
Les membres du bureau ont qualifié l’incident d’« acte grave allant à l’encontre des valeurs morales de l’association ». Selon des sources proches du dossier, la sanction ne s’est pas limitée à la destitution, puisque l’artiste aurait également été exclu du groupe de l’association. Cette mesure radicale souligne la volonté du bureau de préserver l’image et l’éthique de l’organisation face à un scandale public.
Sur les réseaux sociaux, la situation a polarisé l’opinion. Tandis que le bureau justifie sa décision par la nécessité de maintenir une ‘’conduite irréprochable’’, une partie des fans et des soutiens de l’artiste crie au ‘’complot’’. Ils appellent la communauté à la ‘’solidarité’’, dénonçant une manœuvre visant à discréditer Reej l’Essibonais. L’artiste lui-même n’a, pour l’heure, fait aucune déclaration publique concernant cette affaire.
Face à cette vacance soudaine du pouvoir, le bureau a rapidement mis en place une solution transitoire. Le communiqué précise que l’intérim de la présidence sera assuré par le vice-président, Guy le Gabon, pour une durée de deux mois. Cette période de transition doit mener à une Assemblée Générale Extraordinaire qui sera organisée à la mi-janvier. L’objectif de cette assemblée sera d’élire un nouveau bureau et de rétablir la stabilité à la tête de l’ASSAM.
Cet événement met en lumière la tension croissante entre la vie privée des personnalités publiques, l’influence des réseaux sociaux et les impératifs moraux que s’imposent les organisations associatives. La destitution de Reej l’Essibonais, bien que motivée par des considérations éthiques internes, soulève la question de la limite entre la liberté individuelle et la responsabilité collective au sein d’une structure représentant les artistes d’une région.



