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Gabon/Connexion internet : Le mépris de Canal box Libreville envers ses abonnés

Dire que le service est médiocre à Canal box Libreville, ne peut qu’être qu’une lapalissade. En effet, cette boîte néocoloniale se tape le malin plaisir de priver ses abonnées des semaines durant de connexion, pour peu qu’il y est dérangement sur la ligne. Ses techniciens sont toujours submergés, même lorsque vous les surprenez en pleine intervention sur votre poteau de connexion. Voilà un secteur à nationaliser.

S’il y a des secteurs dit de souveraineté, les télécommunications, en font partie. C’est donc un secteur non seulement sensible, mais aussi rentable. Au Gabon, deux sociétés étrangères se sont vu cadeauter le secteur des télécommunications par l’ancien régime. Il s’agit de Maroc télécom qui a fait main basse sur Gabon télécom et sa filiale Libertis et Canal plus (propriété du colon Bolloré) qui se partage avec Maroc télécom, la distribution de la fibre optique (internet) au Gabon et particulièrement à Libreville.

A Libreville, si dans certaines zones, les deux distributeurs se retrouvent, ce qui laisse au client le choix de prendre la ligne auprès de l’un d’eux, dans d’autres quartiers par contre, Maroc télécom et Canal semblent avoir conclu une sorte de Yalta. Autrement, là où l’un se retrouve, l’autre n’y est pas. Et c’est à ce niveau où Canal étale son arrogance et son mépris envers ses abonnés. Il arrive par exemple que vous signaliez une absence de connexion le jour même où vous en êtes privés. L’agent commercial que vous avez au bout du fil va vous dire joyeusement qu’une équipe va passer dans l’espace de un à trois jours. Ce qui est déjà trop. Surtout si comme nous, vous tenez un journal en ligne. On ne s’imagine pas en France par exemple, une coupure d’internet durant une journée pour une société ou même pour un particulier dans un pays où tout ou presque se fait en ligne. Passons.

Trois jours après, rien ne se passe malheureusement. Vous reprenez votre téléphone pour signalez que les trois fameux jours sont consommés et que vous n’êtes pas toujours rétablis. Là, ils entonnent une autre antienne : « Nous allons réactualiser votre dossier et les techniciens vous appellerons d’ici-là. Patientez encore trois jours au plus. » Vous prenez votre mal en patience et êtes obligés de vous connecter avec le forfait de votre téléphone. Au bout de six jours, comme rien ne s’est passé, vous les relancer de nouveaux. Là les nègres de service commis à la tache par les colons vous répondent joyeusement que leurs équipes techniques sont débordées et que vous serez appelés dès que possible…Ainsi, Canal va vous faire balader comme ça en se payant votre tête pendant des semaines. A la limite pour parfois être poli, on vous dira que le nombre de jours de rupture vous seront restitués. Mais nous disons bien que c’est pour faire poli, car une fois votre abonnement mensuel est consommé, Canal vous coupe la connexion tout de suite. Pas la peine de les appeler lorsque vous rencontrez une équipe en train d’intervenir sur votre poteau de connexion, ils vous dirons que vous serez appelés quand ce sera votre tour. Seule une motivation pourra les amener à être gentil et à faire le job sans être appelé. Suivez mon regard…

Au moment où le CTRI a décidé de restaurer les institutions, il gagnerait là aussi à restaurer la dignité des compatriotes et notre économie. Le secteur télécommunication doit revenir au Gabonais. Pour cela, il faut rapidement susciter une nouvelle classe d’homme d’affaires et qui auront la capacité de s’investir dans ce secteur porteur et prometteur.

Il est peut-être temps aussi pour tous les clients Canal qui se sentent désabusés par ses agissements d’un autre âge, de se regrouper soit en association, soit en collectif et traîner cette boîte devant les tribunaux. Certainement qu’à partir de cet instant, elle pourra améliorer aussi bien ses services, que ses relations avec ses clients. Trop, c’est trop !

 

GPA

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