Une information, relayée par le quotidien l’Union dans sa parution No 13372 du jeudi 16 juillet 2020 et liée à la cérémonie de prestation de serment de 22 agents de la Direction générale de l’entretien des routes et aérodromes (DGERA), tenue au Tribunal correctionnel de Libreville, le 11 Juillet 2020 dernier, indique que des brigades mobiles des Travaux publics, présentes sur l’ensemble du territoire national, veilleront désormais à la préservation de l’intégrité de nos routes terrestres.
Les automobilistes et autres routiers pourront bientôt se réjouir de circuler sur des routes moins endommagées et peut-être aussi mieux entretenues, si les autorités compétentes décident de mettre en branle toutes les dispositions de la loi 13/2003.
En effet, « la loi 13/2003 en vigueur depuis le 15 février 2005, vise à protéger le patrimoine routier national de diverses agressions ». En ce qui concerne le patrimoine routier, il s’agit des autoroutes, des voies express, des routes nationales, départementales et communales, des accotements, des ouvrages d’art, des équipements de sécurité et de signalisation routières, des stations de pesage, des aires de service et de repos.
Pour ces 22 brigadiers mobiles, la tâche consistera à surveiller et à préserver nos routes nationales de divers actes de dégradation, d’établir des procès-verbaux liés aux dégradations constatées et, le cas le cas échéant, à d’estimer le coût de remise en l’état de l’ouvrage dégradé. Au nombre des actes de dégradation, on peut citer le déversement des produits non appropriés sur la route (huiles de vidange, eaux usées…), allumage du feu sur la route avec les pneus ou matériaux divers, mise en place des tranchées sans les refermer. De même, est considéré comme dégradation de la route, le non-respect des dispositions réglementant les dimensions et le poids des véhicules en circulation sur les routes gabonaises.
Les prises de service effectives des brigades mobiles des Travaux publics sur l’ensemble du territoire national devrait être saluées par les populations gabonaises qui ont tout placé la route à la tête des attentes qu’elles ont toujours eu des gouvernements qui se sont succédés depuis plusieurs décennies.
Du coté de nos dirigeants c’est peut-être la trouvaille pour sortir d’une gestion de la route qui a souvent englouti d’énormes moyens financiers mais qui s’apparente toujours au mythe de Sisyphe, c’est-à-dire un éternel recommencement.