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La « pédophilisation » du Gabon

La liste qui circule sur les réseaux sociaux est longue, mais non exhaustive. Elle est constituée de dirigeants, anciens et actuels, de clubs, de sportifs, tous « pédeurs » ou « pédés » faisant de ce milieu sportif un champ de prédateurs sexuels. Milieu pourtant vanté d’être le tabernacle d’un esprit sain dans un corps sain.

L’ascension sociale par l’homosexualité et la pédophilie

Le Gabon est malade et alité, conséquence du conspirationnisme, en cours depuis une cinquantaine d’années, depuis que l’agent eschatologique menaça de rayer le pays de la carte du monde. Les appels par l’opposition à la restauration du multipartisme l’importunaient au point de l’empêcher de dormir. Pour réaliser sa menace, il appliqua le conseil d’un sage chinois à son empereur : « Si vous voulez détruire un pays, inutile de lui faire une guerre sanglante qui pourrait durer des décennies et coûter cher en vies humaines. Il suffit de détruire son système d’éducation et généraliser la corruption. Ensuite, il faut attendre vingt ans et le pays sera constitué d’ignorants et dirigé par des voleurs. Il vous sera facile de les vaincre ». L’agent eschatologique planifia alors la mort de la culture, de l’éducation, de la formation, de la recherche et du sport aux fins de produire une jeunesse aphone et atone.
La « pédophilisation » et la vaccination forcées semblent compléter le schéma des crimes intellectuels, culturels, économiques et de sang dont les héritiers eschatologiques se partagent gaiement les dividendes. Le patrimoine du pays est dilapidé. L’Etat est locataire sur son propre territoire. L’argent public est drastiquement détourné et va garnir leurs comptes dans des paradis fiscaux. Selon l’agence d’information économique africaine Ecofin, « 441 milliards de francs cfa y ont été » ainsi « transférés ». C’est là un de leurs coups phares de l’année 2021.
Dans tout cela, l’exemple vient du sommet gangréné par la corruption, la pédophilie, l’uranisme ou homosexualité des hommes et le saphisme ou l’homosexualité des femmes, seuls critères « objectifs » de recrutement dans la fonction publique ou parapublique, d’emploi dans le secteur privé, de sélection des sportifs dans les clubs et l’équipe nationale. Ces critères s’étendent également à la promotion dans l’administration, au passage en grade dans les corps habillés. Ceux qui ont cru en cette voie se sont vus, pour la plupart, même au-delà, esquinter le sphincter anal.

Un jeune, un métier

Selon le Grand Larousse encyclopédie, Edition Prestige, « la pédophilie est l’intérêt sexuel porté aux jeunes enfants et qui reflète une anomalie de choix objectal, indépendamment du Moi. Elle est le plus souvent associée à des manifestations sadiques : agressivité, viol, sodomie. Elle survint chez les débiles affectivement immatures et chez les psychopathes pervers ». En français facile, c’est une pratique pour les fous. Avec l’homosexualité, c’est malheureusement cette pratique qui est servie à nos jeunes enfants dans les milieux sadiquement anaux qu’ils fréquentent. Aucun n’est épargné, collège, lycée, université et grandes écoles, sport… où ils courent un danger permanent, surtout que le système pervers des usurpateurs au pouvoir, trempé jusqu’au coup, est le principal consommateur et actionnaire majoritaire de ces pratiques durement sataniques.
Tous ceux qui se sont aventurés ont endommagé leur sphincter anal et se sont remis à l’usage des couches absorbantes qui, heureusement ne coûtent pas chères comparativement aux avantages matériels et financiers que rapporte cette opération très lucrative. Comme quoi, le concept un jeune, un métier n’est pas un vain slogan.

« Toute la lumière sera faite »

C’est un secret de polichinelle. Depuis des lustres, dans le milieu sportif gabonais en général, et le football en particulier, les performances sportives importent peu car la sélection est prioritairement « pédo-sportive ». Seul M. Franck Fernand Joseph Nguema, ministre en charge des Sports l’ignorait encore. Lui qui, selon les « fakes news », serait très proche de ces milieux pédocriminels. Apparemment surpris par la tournure des évènements en lien avec les révélations du journal britannique The Guardian, il surgit sur le plateau de télévision de la chaîne généraliste de l’Etat. Il se fend, avec un ton ferme, d’un « Amis sportifs l’heure est grave. L’heure est très grave… », à faire retenir le souffle. Mais, pince-sans-rire, il sert à ses « amis sportifs » ce qu’il tente de faire apparaitre comme étant un scoop : l’enquête du journal britannique The Guardian, dévoilant les abus sexuels pratiqués dans le football, sur les jeunes joueurs, en cours depuis les années 90. Années au cours desquelles on entendait les dirigeants « pedeurs » encourager la flemmardise des sportifs « pédés » en empruntant à Pierre de Coubertin : le plus important ce n’est pas de gagner mais de participer ». Mais, dans ces conditions, aurait-il été autrement ?
Ce sujet de pédophilie qui courait les rues et meublait les conversations des salons de l’ensemble du pays parait surprendre le député de la ville d’Akanda, paradis par essence des prédateurs sexuels féroces où niche le stade mythique chino-gabonais de pédophilie. Frank Fernand Joseph Nguema promet « toute la lumière sera faite » sur ce scandale qu’il feint découvrir. Ses précédentes fonctions de président directeur général de « La Télévision du futur », TV+, naguère d’audience respectable fondée sur les faits de société, lui offraient la possibilité d’en être largement informé. Dans sa position de ministre, de surcroît des Sports, il dispose des sources multiples et fiables notamment ses services, les structures dédiées de l’Etat qui irriguent régulièrement le pouvoir ainsi que son propre réseau comme en raffolent les « politiques ».

« Face à l’intolérable, il faut être intraitable »

Comme il fallait déjà un coupable pour « ses amis », il scrute la page Tweeter d’Ali Bongo Ondimba et découvre que celui-ci pestait, « face à l’intolérable, il faut être intraitable ». Le ministre Nguema saute sur l’occasion et se gargarise des correspondances à ses collègues de la Justice et l’Intérieur. Il emprunte en l’amplifiant, à Romain Molina, auteur de l’enquête de The Guardian, ses accusations d’abus sexuels sur des centaines de jeunes joueurs de moins de 17 ans, contre M. Patrick Assoumou Eyi, entraineur de l’équipe nationale de football de cette catégorie, jusqu’en 2017, puis Directeur technique de la ligue de l’Estuaire.
Ses lèvres armées d’un sourire gingival n’ont pas le temps de se refermer entièrement qu’il est douché par le braqueur de la victoire de Jean Ping apparemment, agacé par la tiédeur manifeste de l’élu d’Akanda même vis-à-vis de ses administrés dans cette affaire. La Fédération Gabonaise de Football (FEGAFOOT), vent debout derrière le présumé « pédocriminel », Assoumou Eyi, balaie du revers de la main l’ensemble des allégations portées devant l’opinion publique par The Guardian, donc les accusations du ministre, en affirmant que « le mis en cause n’a jamais dirigé une équipe nationale et ils n’ont jamais enregistré de plainte à son encontre ». Pour sa part, le communicant de cette institution, Pablo Moussodji Ngoma, enfonce le clou en les qualifiant « d’une opération de communication de plus pour ceux qui s’engagent à ternir l’image du Gabon à l’international ». Il n’en fallait pas plus pour galvaniser Ali Bongo Ondimba. Il redoute que cette affaire ne ternisse en effet l’image du Gabon au moment où il l’engage dans la promotion des droits humains à l’échelle nationale et internationale et qu’il le prépare à siéger, l’année prochaine, au conseil de sécurité des Nations-Unies, en qualité de membre non-permanent. Par conséquent, il lâche personnellement la maréchaussée et la flicaille aux trousses de « Capello » déjà livré à la vindicte populaire et même déjà jugé coupable. « La technique du bouc émissaire est d’une efficacité redoutable », avait dit Machiavel. Les limiers du « premier flic du Gabon » se révélant plus prompts, pétris de dextérité et de célérité mettent la main sur le présumé « pédo-criminel n° 1 » du pays, dans un village proche de la ville de Ntoum, chef-lieu du département du Komo-Mondah, dans la province de l’Estuaire qui abrite Libreville, la capitale du Gabon. Mais, selon Romain Molina, « Capello » ne serait que la face visible du réseau des prédateurs sexuels duquel relève l’intéressé. Il promet la publication, dans la prochaine parution de The Guardian, de la liste de treize noms constituant le noyau dur dudit réseau. Celui-ci n’épargne aucune équipe de football du Gabon, de Libreville à l’intérieur du pays, dissoute ou encore en activité. Leurs dirigeants, anciens et actuels, ne sont pas tous, forcément, des saints. Des sommités de la République en font également partie ou participent, sans vergogne à la délectation. Des sueurs froides en perspective…. Ainsi le « Capellogate » se muera en consortium « Capello and Co ».
Au moment où nous bouclons ce papier, nous apprenons qu’un menu fretin s’est fait prendre la main dans le sac dans un motel avec deux de ces victimes pendant que la patate est encore toute chaude. L’autre s’est rendu. Nous attendons les grosses prises, puisque « toute la lumière sera faite » et que « face à l’intolérable, il faut être intraitable », ils l’ont dit, ils le feront.
Affaire suivre.
Beauty Nana BAKITA MOUSSAVOU

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