Le Centre hospitalier régional Georges Rawiri de Lambaréné (CHRGR) a connu un mouvement d’humeur en début de semaine. Les agents, regroupés autour d’un collectif, ont arrêté de travailler durant quelques temps le lundi 04 février dernier au sein de leur lieu de travail. Raison de cette petite bouderie, ils réclament leur quote-part et leur prime de garde impayées depuis bientôt trois mois.
L’ensemble des ayants droit qui n’ont pas reçu leur quote-part depuis près de deux mois n’est plus en odeur ce sainteté avec la direction générale de l’hôpital régional de Lambaréné, appelé à tort, « hôpital canadien », alors que l’édifice fut construit par les Australiens. Informé de la situation qui pouvait prendre des proportions inquiétantes à tout moment, le directeur général,
Le ministre d’Etat, ministre de la Santé, Denise Mekam’ne Edzidzie, a donc intérêt à tendre l’oreille du côté de Lambaréné où, dès lundi prochain, médecins et personnel soignant risquent de raccrocher leurs belles blouses blanches. Cela d’autant plus que le personnel soupçonne leur DG d’avoir mangé leur argent. D’ailleurs, notre reporter sur place s’est déporté, à notre demande, au niveau du Trésor pour vérifier la véracité sur le manque de liquidités. Il se trouve qu’il n’en est rien. Le Trésor public de Lambaréné n’a pas donné cette information selon laquelle il manquerait de liquidités dans ses caisses.
Interrogés, certains agents de l’hôpital disent attendre seulement la fin du délai fixé pour revenir à la charge. ‘’Nous travaillons pour obtenir des avantages et régler nos problèmes de famille avec cet argent, mais quand on ne nous les donne pas, cela n’est pas sérieux. Est-ce que le DG peut se retrouver un jour dans notre situation ? Avant de devenir DG de l’hôpital, il a commencé quelque part comme agent’’.
Comme disent les Anglais, « Wait and see ! »