Prêtre catholique ordonné, très connu dans le diocèse d’Oyem jusqu’en 1995 pour son exorcisme, le Père Camille a quitté l’Eglise catholique en 1995, à l’époque curé à la paroisse Saint Jean-Baptiste de Medouneu. Il a quitté le monde des vivants le mardi 05 juin 2018.
Accueilli par Mgr Charles Ignanga dans la Fraternité Ngo Ding Thuc, plus connue sous le nom de Sainte Rita au Gabon, il se fera ordonné Evêque dans cette Communauté qu’il quittera ensuite un an après pour créer l’Eglise Saint Sauveur du Gabon, une communauté ni catholique ni pentecôtiste.
Auteur compositeur de plusieurs chants religieux qu’on continue de chanter dans l’Eglise catholique romaine aujourd’hui. Mgr Camille est décédé à Libreville le mardi 5 juin 2018, plus de 90 ans après sa naissance à Edoung Alang (le son de la cloche en fang), village situé à moins d’une dizaine de kilomètres de Mitzic en allant vers Sam.
Cet intellectuel de Mitzic est connu du monde politique du Gabon comme étant l’un des rédacteurs des statuts du Parti Démocratique Gabonais (PDG) qui devait naître quelques mois seulement plus tard.
Condoléances à sa famille charnelle, sacerdotale et à ses fidèles, ainsi qu’à tous ceux qui l’ont connu et aimés.
Juste pour apporter quelques petites rectification (l’Eglise Saint Sauveur du Gabon, une communauté ni catholique ni pentecôtiste.)
Rectification: l’Eglise Saint Sauveur du Gabon de la Résurrection du Christ est belle et bien une Eglise Catholique Autocéphale d’Afrique. Une Eglise en plaine communion de foi avec le Pape de Rome. Mais c’est une question de Rite. La foi Catholique est la même mais le Rite change en raison de la culture des peuples occidentaux, orientaux et africains. Saint Sauveur du Gabon… est une Eglise Catholique Traditionnelle qui célèbre ses cultes liturgiques selon le Rite africain fait essentiellement de chants, de danses, de cris de joie, de tam-tams et de tambourins.