Cela avait tout l’air d’un spectacle. Le maire de la Commune de Franceville, sortant de la boutique d’Andjoua (pas le grand-frère d’Omar), un sujet libanais qui venait de le molester devant ses administrés. On raconte même qu’il a filé quelques claques pour mieux l’humilier. C’était ce mercredi 24 février 2021 en matinée au marché de Potos ou Poto-poto.
C’est un Joachim Lekogo visiblement étourdi, avec quelques boutons ôtés de sa chemise, suite à l’altercation avec Andjoua. Il retrouve dehors ses administrés un peu ébahis et remontés par ce qui vient d’arriver au premier magistrat de leur ville. « Attrapez-le, il va tomber » crie une dame. Tout de suite, des compatriotes viennent à son secours en le soutenant par les bras…Il faut dire que la gifle bien appliquée du libanais l’a violemment secoué.
Le maire central s’est rendu à Potos avec ses adjoints en inspection. Il semble qu’Andjoua aurait étendu son commerce jusqu’au niveau du trotoire, qui lui, appartient à l’espace municipale. Est-ce cette question du trottoir qui serait à l’origine de la gifle ? Nous ne le savons pas, mais les témoins sur place disent que le Libanais Andjoua en a eu marre et il paraît même qu’il aurait averti le maire central avant de passer à l’acte.
Quittant les lieux, le maire aurai saisi le parquet de Franceville qui a aussitôt dépêché les OPJ chez Andjoua, pour démêler les contours de cette sombre histoire. Sauf qu’en arrivant sur place, la police se serait contentée de recevoir les explications d’Andjoua, sans même le conduire au poste. « Bien sûr que les Libanais sont tellement chez eux au Gabon qu’ils peuvent se permettre certaines dérives même au Liban on ne gifle pas les maires alors pour une fois ce pouvoir va assumer ses propres turpitudes. », s’est désolé un compatriote. Sauf qu’au Gabon, ne s’appelle pas Andjou qui veut. En prenant ce nom, ce sujet libanais s’assurait de fait une bonne couverture. C’est ce qui lui permet aujourd’hui d’humilier un maire. Le Maire de Franceville, chef-lieu de la province présidentielle. Imaginez que ce soit un gabonais qui aurait commis cet acte. Tout de suite, son arrestation allait avoir lieu de manière spectaculaire et jeté en prison comme un malpropre.
Chut ! Ne dites surtout pas que le pays est entre les mains des étrangers. On dira que vous êtes jaloux et xénophobes.